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Emploi

Sapin: "quand vous êtes au CAC40, vous payez 10% d'impôt sur les sociétés"

Michel sapin, ministre du Travail, invité de BFMTV et RMC ce 30 janvier

Michel sapin, ministre du Travail, invité de BFMTV et RMC ce 30 janvier - -

Le ministre du Travail, invité de BFMTV et RMC ce 30 janvier, a reconnu l'echec de l'inversion du chômage en 2013, tout en rappelant que celui des jeunes avait bien baissé. Il a confirmé que 3 milliards d'euros seront affectés cette année à la politique de l'emploi.

François Hollande a reconnu, mardi 28 janvier, qu'il avait échoué à inverser la courbe du chômage en 2013. Invité de BFMTV et RMC ce 30 janvier, son ami et ministre du Travail, Michel Sapin, a voulu un peu atténuer les propos présidentiels.

Comme il l'avait déjà fait sur BFMBusiness, vendredi dernier il a affirmé que "non, nous n'avons pas fait baisser le nombre de chômeurs en 2013, mais la réponse est oui pour les jeunes de moins de 25 ans". Il a expliqué que le mauvais résultat est essentiellement dû au chômage des plus de 50 ans qui a encore augmenté. Il a ausi rappelé que chaque année, 130.000 jeunes arrivent sur le marché du travail en France quand il y en a 130.000 de moins en Allemagne.

Il faut 1% de croissance

Concernant la politique de l'emploi, Michel Sapin a confirmé que le gouvernement affecterait bien 3 milliards d'euros en 2014 à la politique de l'emploi. 50.000 emplois d'avenir supplémentaires seront ouverts, a-t-il rappelé. Sur les conbtrats de générations ( 100.000 prévus), il s'et voulu rassurant, affirmant que des "dizaines de milliers" étaient signés, en particulier dans les petites entreprises.

Selon lui, au delà de 1% de croissance, la France peut stabiliser le nombre de chômeurs. "Mais il faut que ce soit une croissance porteuse en emplois".

Baisse de l'impôt sur les sociétés

Il est enfin revenu sur la question de la réforme de la fiscalité des entreprises, promise par l'Elysée. "Quand vous êtes au CAC40, vous payez 10% (d'IS ndlr). Et quand vous êtes les deux premiers du CAC40, vous payez zero", a-t-il lancé pour démonter la nécessité de revoir les taux d'IS, en particulier pour les petites et moyennes entreprises. Il n'a toutefois pas voulu s'engager dans des propositions précises

P.C