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Ayrault veut que les entreprises se sentent soutenues

Jean-Marc Ayrault veut aider les TPE

Jean-Marc Ayrault veut aider les TPE - -

Dans un entretien aux Echos paru ce jeudi 18 avril, Jean-Marc Ayrault annonce la suppression de l'obligation pour les TPE de publier leurs comptes. Et il réaffirme le soutien du gouvernement aux entreprises.

Le gouvernement ne veut pas paraître hostile aux entreprises. Au contraire, elles "doivent se sentir soutenues", affirme Jean-Marc Ayrault dans une interview parue jeudi 18 avril dans Les Echos.

Le Premier ministre y annonce une mesure de simplification pour les petites entreprises : la fin de l'obligation annuelle de publier leurs comptes pour 1,4 million d'entre elles. "Une charge inutile", selon Jean-Marc Ayrault.

Il affirme en outre que les dépôts des livrets A et développement durable seront utilisés pour renforcer les fonds propres des PME, "à hauteur de 1,5 milliard d'euros sur les cinq prochaines années".

Il dresse par ailleurs le bilan du pacte compétitivité et emploi, six mois après sa mise en place, alors qu'un séminaire gouvernemental dédié à ce sujet, avec une vingtaine de ministres et le commissaire à l'investissement, Louis Gallois, est prévu ce jeudi matin.

Les Français ne voient pas la cohérence de l'action gouvernementale

Le chef du gouvernement se félicite de son impact. "Grâce à la Banque publique d'investissement, 120 millions d'euros ont déjà été utilisés en facilités de trésorerie par les PME et TPE sur les 500 millions mis à disposition", salue le Premier ministre.

Quant à la mesure phare du Pacte, le crédit d'impôt compétitivité et emploi, quelque 430 millions d'euros "ont déjà été accordés" dans le cadre de son pré-financement, assure-t-il.

"Le dispositif de préfinancement a été un lent à démarrer, admet Jean-Marc Ayrault, mais il monte désormais rapidement en puissance. Il évoque 200 demandes supplémentaires par semaine auprès de la BPI.

"Et sur les autres mesures du Pacte, près des deux tiers sont d'ores et déjà mises en œuvre ou engagées", souligne-t-il. Mais il faut "aller plus loin sur certaines d'entre elles", a-t-il reconnu. Il a également mis en avant la nécessité de communiquer sur ces réformes, "souvent présentées de manière parcellaire, sans que les Français en voient la cohérence".

Le crédit d'impôt compétitivité et emploi doit notamment être mieux expliqué, estime le locataire de Matignon, pour qui "c'est un mécanisme simple, mais pas encore assez connu".

Diane Lacaze et BFMbusiness.com