BFM Business
Transports

1 véhicule vendu sur 10 dans le monde sort des usines Renault-Nissan

Renault-Nissan enregistre sa 5ème année consécutive de progression.

Renault-Nissan enregistre sa 5ème année consécutive de progression. - Eric Piermont - AFP

Carlos Ghosn veut se hisser dans le top 3 mondial. Un pari fou ? Pas totalement au regard des ventes réalisés par l'alliance Renault Nissan en 2014.

L'alliance Renault-Nissan porte ses fruits. Un véhicule sur dix vendu dans le monde a ainsi été fabriqué l'an dernier dans une usine Renault, Nissan ou sur un site d'Avtovaz, le premier constructeur automobile russe contrôlé par l'alliance.

Et le groupe a annoncé, ce mercredi 4 février, avoir écoulé 8,5 millions de véhicules en 2014, enregistrant ainsi sa cinquième année consécutive de progression. Ses ventes ont ainsi augmenté de 2,5% par rapport à 2013.

La demande tirée par les Etats-Unis

"Nous restons bien positionnés et optimistes quant à nos projets à long terme sur les marchés émergents et ce, malgré le récent déclin observé en Russie et au Brésil", commente le PDG de l'alliance Carlos Ghosn, cité dans le communiqué consacré à ces bonnes performances commerciales.

Les 10 premiers marchés de Renault-Nissan ont été les États-Unis, la Chine, la Russie, le Japon, la France, le Mexique, le Brésil, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Italie. "Une forte demande aux États-Unis, un contexte de reprise en Europe de l'Ouest et un éventail de nouveaux modèles attrayants : tous ces facteurs conjugués ont contribué une fois encore à une progression des ventes de l'Alliance en 2014" se félicite Carlos Ghosn. 

Des trois groupes que compte l'alliance, c'est toujours Nissan qui mène la danse avec 5,3 millions de véhicules vendus (+4,1%). Renault fait quasiment deux fois moins bien avec ses 2,7 millions de véhicules vendus (+3,2%). Quant à Avtovaz, il a pris de plein fouet la crise russe avec une baisse de 16,3% de ses ventes qui se sont limités l'an passé à 448.000 unités.

L'alliance Nissan-Renault est donc bien partie pour réussir le pari de son PDG : figurer "dans les trois premiers constructeurs mondiaux d'ici 2018". Elle est pour l'instant derrière Toyota (10,23 millions), Volkswagen (10,14 millions) et GM (9,92 millions).

D. L. avec agences