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A 16 ans, il crée un moteur de recherche plus puissant que Google

Pour créer ce moteur, Anmol Tukrel n’a eu besoin que d’un simple ordinateur et d’un tableur. Quant aux compétences, il les a acquises lors de ses cours de codage à l’école.

Pour créer ce moteur, Anmol Tukrel n’a eu besoin que d’un simple ordinateur et d’un tableur. Quant aux compétences, il les a acquises lors de ses cours de codage à l’école. - Loic Venance - AFP

Un lycéen canadien veut révolutionner la recherche sur Internet. En quelques mois et 60 heures de codage, il a créé un moteur plus précis que celui de Google.

Anmol Tukrel, un lycéen canadien, va-t-il devenir le nouveau Sergei Brin (co-fondateur de Google), ou le prochain Elon Musk, fondateur de Tesla ? L’avenir le dira, mais, pour le moment, son talent le met en bonne place pour devenir l’un des futurs géants des nouvelles technologies.

Son premier fait d’armes, réalisé à l’occasion de la Google Science Fair, un concours d’innovation destiné aux moins de 18 ans, a même épaté les professionnels. C’est un moteur de recherche qui, selon les tests, serait 47% plus précis que celui de Google. Il l’a créé de A à Z.

La conception du projet lui a pris quelques mois et le codage (en langage Python, pour les spécialistes) a nécessité 60 heures. Pour y parvenir, il n’a eu besoin que d’un simple ordinateur et d’un tableur. Quant aux compétences, il les a acquises lors de ses cours de codage à l’école quand il était enfant.

Un algorithme dont le secret est précieusement gardé

La particularité de ce moteur est son algorithme qui lui permet de mettre en relation la recherche avec la personnalité de l’utilisateur afin d’affiner les résultats le plus précisément possible. Ils sont obtenus en mixant les mots clés, l’historique des recherches et les applications mobiles téléchargées sur les appareils mobiles (smartphone et tablettes).

Le jeune inventeur n’en dira pas plus. Mais il propose aux internautes de lire les tests qu'il a mis en ligne. Pour tester l’efficacité de cet outil, Anmol s’est limité aux actualités du New York Times. Il a créé des utilisateurs fictifs avec des centres d’intérêts et des personnalités différentes.

Si son avenir semble assuré, le lycée n’envisage pas d’arrêter ses études pour intégrer un grand groupe de technologie. Il veut d’abord finir sa scolarité et intégrer l’Université de Stanford en Californie. En parallèle, il veut continuer à piloter Tacocat Computers, la startup qu’il vient de créer. Et lorsqu’on lui demande ce qui lui a fallu pour monter cette entreprise, il répond : "Juste l’autorisation de mes parents."

Pascal Samama