Aéroport de Notre-Dame-des-Landes : le pour et le contre
Le bras de fer entre les opposants au futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes et le gouvernement ne faiblit pas. Les squatteurs, qui tentent de faire échouer le projet, ont été évacués vendredi 23 novembre, et des manifestations sont également programmées ce samedi. Pourtant, le gouvernement maintient le projet de construire cet aéroport, d’un montant de 560 millions d’euros, à 20 kilomètres de Nantes. L'objectif est de rendre la région grand ouest plus accessible, et donc plus dynamique.
Il doit être construit à partir d'un transfert des installations existantes, celles de l'aéroport de Loire Atlantique, situé à une trentaine de kilomètres. Avec 4 millions de passagers prévus en 2012, il serait proche de la saturation. C'est en tout cas ce qu'affirme le responsable du projet chez Vinci.
Forte opposition des écologistes
Mais cet argument ne tient pas la route selon les écologistes. Ils prennent l'exemple de Gatwick en Angleterre qui parvient à accueillir 10 fois plus de voyageurs, avec la même surface. Ils refusent donc un projet qu'ils jugent inutile et qui ferait disparaître plus de 1 500 hectares de terres agricoles.
L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes est défendu depuis longtemps par le premier ministre Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes. Il affirme qu'il s'agit d'un projet d'intérêt général, et non d'un projet personnel.