Airbus dévoile un jet ultra-design doté d'un (faux) toit panoramique
Airbus Corporate Jets a développé avec la fabricant de voitures de sport italien Pagani un impressionnant aménagement de jet privé. Le plafond est un immense écran sur lequel on peut projeter le ciel.
Airbus vient de donner un avant-goût du futur du transport aérien. ACJ, la division en charge des jets privés de l'avionneur français, a travaillé avec Pagani, le fabricant italien de voitures de sport pour concevoir le design de la cabine du futur jet ACJ319neo.
Baptisée Infinito, cette cabine propose une innovation spectaculaire: un toit panoramique. Enfin, un faux toit. Le plafond de l'avion ne sera en effet pas en verre translucide. Il s'agit d'un immense écran qui projettera sur le plafond des images captées à l'extérieur par des caméras. De quoi donner à la cabine une impression de légèreté et d'espace, selon Airbus.
Le design de la cabine a donc été confié à l'équipe de design du constructeur automobile italien Pagani. La firme qui commercialise des "supercars" à plusieurs millions d'euros pièce s'est inspirée de l'intérieur de la Huayra, son dernier modèle, pour concevoir le design de la cabine du jet.
Siège en cuir marron orangé, bois, fibre de carbone, les matériaux utilisés sont les mêmes que dans la voiture de sport. L'aménagement intérieur du jet est divisé en plusieurs parties: une salle de projection, une partie salon, une autre pour les repas. Les différents espaces sont séparés par de grandes cloisons transparentes qu'on peut néanmoins rendre opaque en appuyant sur un bouton, comme c'est le cas pour les hublots du Boeing 787. Capable d'accueillir jusqu'à 8 personnes, le futur ACJ319neo est en fait un Airbus A319neo réaménagé. Son autonomie de plus de 12.000 km lui permettra de voler 15 heures non-stop. Aucune date, ni aucun prix n'ont pour l'heure été communiqué par Airbus. Mais la version classique de l'A319neo qui effectué son premier vol en avril dernier est proposé au tarif catalogue de 99,5 millions de dollars (88 millions de dollars). Et pour ce prix, pas question de dîner en tête-à-tête sous un ciel étoilé.Frédéric BIANCHI
Journaliste