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Alliance Renault-Fiat : peut-être bien que oui, peut-être bien que non

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- - AFP

L’administrateur délégué de Fiat Chrysler Automobiles (FCA), Mike Manley a déclaré lundi qu’il était prêt à de nouveau discuter alliance avec ses concurrents. A commencer par Renault.

Le problème avec les fusions et autres négociations économiques d’envergure, c’est que les entreprises concernées effectuent souvent un pas en avant, deux pas en arrière. Si bien que les tergiversations stratégiques peuvent parfois s’étendre durant de longs mois. Après l’échec des négociations survenu en juin dernier entre Renault et Fiat Chrysler, on ne s’attendait pas à ce que ce dernier révise sa posture au point de bien vouloir évoquer de nouveau la possibilité d’une fusion avec d’autres géants automobiles.

Ce lundi 5 août, Mike Manley a en effet indiqué que le constructeur automobile italo-américain pouvait tout à fait être amené à de nouveau discuter alliance avec ses concurrents comme faire en sorte de poursuivre sa route en solo. Une prise de parole qui intervient au lendemain de la publication des résultats du deuxième trimestre de FCA. Lesquels se révèlent supérieurs aux attentes. Pour l’administrateur de Fiat Chrysler Automobiles, il est clair que « d'un point de vue stratégique, notre avenir est solide et nous avons une feuille de route bien définie dans laquelle nous investissons ». Et de poursuivre : « Ce qui ne veut pas dire que nous serions fermés ou non-intéressés par la perspective d'un avenir meilleur via une alliance ou un partenariat ».

C'est pas gagné

Pour autant, Mike Manley tient à le préciser. Si Fiat Chrysler se dit ouvert à une reprise des discussions avec Renault en vue d'opérer une éventuelle fusion, le constructeur tricolore n’est pas le seul partenaire auquel il songe. « Dire qu'ils (Renault) représentent la seule opportunité, ce n'est certainement pas le cas », a précisé Mike Manley. 

En outre, cette déclaration intervient à l’heure où, en interne, Nissan et Renault tentent de redéfinir les fondements de leur alliance afin de rouvrir la porte des négociations avec le constructeur italien Fiat. Tel est, en substance, ce que rapportait vendredi 2 août, le Wall Street Journal. Nissan s'efforçant d'aplanir les désaccords avec Renault qui avaient contribué à l’échec des discussions avec FCA.