BFM Business
Transports

Alstom devrait fournir les rames de trois lignes de métro du Grand Paris

Le constructeur français Alstom est pressenti pour fabriquer les rames de métro de trois lignes du Grand Paris Express. (image d'illustration)

Le constructeur français Alstom est pressenti pour fabriquer les rames de métro de trois lignes du Grand Paris Express. (image d'illustration) - Hauke-Christian Dittrich - Dpa - AFP

Le constructeur français est pressenti pour fournir le matériel roulant de trois lignes du futur métro automatique du Grand Paris.

La Société du Grand Paris s'apprête à passer commande auprès d'Alstom. Le constructeur devrait fournir les rames des trois premières lignes du réseau du Grand Paris Express, actuellement en chantier. 

Le contrat, qui est encore en cours de négociation et doit être notifié à l'été, devrait dépasser le milliard d'euros, selon des sources proches du dossier. Les trains seront commandés par la Société du Grand Paris mais financés à 100% par Ile-de-France Mobilités (ex-Stif), l'autorité organisatrice des transports régionaux.

Des trains de 108 mètres de long 

Le marché concerne le design, la conception, la fabrication et la mise en service du nouveau matériel roulant, qui sera capable de rouler jusqu'à 110 km/h. Alstom devrait fournir jusqu'à 133 rames longues de 108 m -de six voitures chacune, pouvant transporter un millier de personnes- pour la ligne 15 du Grand Paris Express, et jusqu'à 50 rames deux fois plus courtes -de trois voitures- pour les lignes 16 et 17.

La ligne 15 est déjà en construction au sud de Paris, sa mise en service devant se faire progressivement entre 2024 et 2030. Elle doit à terme faire un cercle autour de la capitale, en passant notamment par Champigny-sur-Marne, Créteil, Villejuif, Boulogne-Billancourt, Nanterre, La Défense, Saint-Denis Pleyel, Bobigny et Val-de-Fontenay, avec une antenne vers Noisy-Champs.

Les lignes 16 et 17, elles, doivent relier Saint-Denis Pleyel au Bourget puis à Aulnay-sous-Bois, Clichy-Montfermeil et Noisy-Champs d'une part, et à l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle d'autre part. Elles doivent également ouvrir par étapes entre 2024 et 2030.

Le marché comprend également des trains d'auscultation des infrastructures, composés de trois voitures instrumentées, a précisé la SGP dans un communiqué. Les automatismes doivent faire l'objet d'un contrat séparé. 

A.M. avec AFP