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Energie

Alstom va équiper une centrale hydroélectrique au Brésil

Le barrage d'Itaipu, situé à la frontière entre le Brésil et le Paraguay et exploité par les deux pays, est le second plus grand au monde.

Le barrage d'Itaipu, situé à la frontière entre le Brésil et le Paraguay et exploité par les deux pays, est le second plus grand au monde. - -

Le groupe français a signé un contrat de 80 millions d'euros au Brésil. Il va fournir des équipements pour la centrale hydroélectrique de Santo Antônio, dont deux turbines.

Le groupe français Alstom a annoncé avoir signé un contrat de fournitures d’équipements pour la centrale hydroélectrique de Santo Antônio, au nord-est du Brésil, ce lundi 9 décembre. Il est conclu via la coentreprise avec le brésilien Bardella. La part d'Alstom dans le contrat se monte à 80 millions d’euros. Le groupe français a déjà équipé plusieurs centrales au Brésil, où il est aussi présent dans les transports.

La vingtaine de pièces techniques, dont deux turbines, que fournira Alstom doit permettre d’augmenter la production électrique de la centrale de 417 mégawatts, selon le communiqué. Les équipements seront fabriqués dans l’usine de Taubaté, au nord de Sao Paulo. Les travaux doivent être terminés pour décembre 2016.

Alstom avait déjà fourni plus de 50% de l’équipement de la centrale hydroélectrique lors de sa construction en 2008. A l’époque, le contrat avait rapporté 78,6 millions d’euros.

1.088 barrages hydroélectriques

La centrale de Santo Antônio, sur le fleuve Madeira, possède pour le moment une capacité de 3.568 mégawatts, ce qui lui permet d’assurer l’alimentation en électricité de plus de 40 millions de personnes. Mise en service en 2012, elle est exploitée par Electrobrás, la société nationale brésilienne d’électricité.

Les 1.088 barrages hydroélectriques en activité au Brésil fournissent deux tiers de l’énergie du pays, selon les statistiques officielles. Le Brésil bénéficie d’importants fleuves à large débit comme l’Amazone ou le fleuve Paraná.

Le dernier projet en date, le barrage gigantesque de Belo Monte, au nord du Brésil, fait l’objet d’un bras de fer juridique depuis deux ans entre les communautés indigènes et l’exploitant.

A.D.