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Réforme fiscale américaine: Apple va payer 38 milliards de dollars d'impôts sur ses bénéfices à l'étranger

Une réforme fiscale a été votée, en décembre, aux États-Unis. Elle permet aux entreprises américaines de rapatrier les bénéfices réalisés à l'étranger à un taux compris entre 8% et 15,5%, selon la nature des actifs.

Apple a dévoilé qu'il paiera 38 milliards de dollars de taxes sur ses 252,3 milliards de dollars de liquidités détenues hors des États-Unis qu'il va rapatrier dans le pays dans le cadre de la grande réforme fiscale de Donald Trump adoptée en décembre.

"Un paiement de cette ampleur serait le plus important jamais fait", a fait valoir le groupe dans un communiqué. La réforme offre aux entreprises américaines la possibilité de rapatrier les bénéfices réalisés à l'étranger à un taux compris entre 8% et 15,5%, selon la nature des actifs. Cette fenêtre, limitée dans le temps, s'applique que les bénéfices soient ou non rapatriés aux États-Unis. Avant la réforme, ces bénéfices échappaient totalement à l'impôt tant qu'ils restaient "parqués" à l'étranger et se retrouvaient imposés à 35% s'ils étaient "rapatriés" aux États-Unis.

350 milliards de dollars dans les cinq années

Par ailleurs, le groupe à la pomme, première capitalisation boursière mondiale, a aussi affirmé qu'il contribuerait "directement à l'économie américaine" à hauteur de plus de 350 milliards de dollars dans les cinq années qui viennent, au travers notamment de 20.000 créations d'emploi ou d'investissements auprès de ses fournisseurs et sous-traitants aux États-Unis.

Le géant des smartphones a également indiqué qu'il allait ouvrir un nouveau "campus" destiné dans un premier temps à accueillir les services d'assistance technique aux clients du groupe. Son implantation géographique sera révélée plus tard dans l'année, a précisé Apple.

D. L. avec AFP