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Apple veut vendre des iPhone en Iran

Apple espère profiter de l'assouplissement des sanctions envers l'Iran pour y faire des affaires.

Apple espère profiter de l'assouplissement des sanctions envers l'Iran pour y faire des affaires. - Lucas Jackson - Reuters

Le géant informatique américain noue actuellement des contacts avec des distributeurs en Iran pour tenter, à terme, d'y vendre ses produits en cas d'assouplissement des sanctions commerciales envers le pays.

Apple table sur un redoux des relations entre l'Iran et les Etats-Unis. Le géant américain de la high tech a noué de premiers contacts avec des distributeurs du pays du Moyen-Orient, selon le Wall Street Journal de mercredi. Un préalable en vue d'une éventuelle entrée sur ce marché si les sanctions économiques visant le pays sont suffisamment allégées, affirme le quotidien économique d'outre Atlantique.

Actuellement, Apple n'existe pas en Iran. La marque n'a ni magasins ni revendeurs agréés en Iran. Des sources proches du dossier ont indiqué au WSJ que de hauts responsables de la firme de Cupertino avaient rencontré de potentiels distributeurs iraniens au siège du groupe à Londres.

Des franchises plutôt que des Apple store

La société ne compterait pas de gérer ses propres Apple Store en Iran mais de permettre à des partenaires locaux d'ouvrir des franchises de taille moyenne uniquement dédiées aux produits Apple. Ce système est déjà expérimenté dans certains pays d'Europe et d'Asie, rappelle le Wall Street Journal.

Apple pourrait bénéficier de la levée en mai par les Etats-Unis d'une interdiction d'exporter vers l'Iran des technologies de communication grand public, précise le Wall Street Journal. Le groupe à la pomme rejoindrait ainsi d'autres entreprises américaines qui recommencent doucement à avancer leurs pions en Iran.

L'avionneur Boeing, par exemple, a annoncé ses premières transactions en Iran depuis l'embargo américain de 1979: il a vendu des manuels d'avions, des dessins, des cartes et des données de navigation à la compagnie aérienne nationale Iran Air.

Bien sûr, il a fallu qu'il obtienne l'accord des autorités américaines, des licence qui portent sur une catégorie exclusives de produits. General Electric, qui fabrique notamment des réacteurs, a obtenu le même type d'autorisation pour vendre des pièces détachées d'avions de ligne à Téhéran.

N.G. avec AFP