Après la France, Fitch dégrade ses banques
C'est une conséquence logique: après avoir privé la France de son triple A, vendredi 12 juillet, l'agence de notation Fitch a décidé, mercredi 17 juillet, d'abaisser la note de plusieurs établissements financiers.
En premier lieu, le secteur bancaire, qui détient à lui seul 13% de la dette française, selon les données de l'Agence France Trésor.
La quasi-totalité des grands établissements de l'Hexagone a ainsi vu sa note de crédit abaissée par Fitch. Crédit Agricole, Banques Populaires Caisses d'Epargne, Dexia Crédit Local et Société Générale ont ainsi été rétrogradées d'un cran, de A+ à A.
Pour la Banque Postale, la chute est plus lourde, l'établissement dirigée par Philippe Wahl, voit sa note baissée de deux crans, de AA- à A+.
BNP Paribas et le Crédit Mutuel épargné
Deux établissements sont épargnés: BNP Paribas ainsi que le groupe Crédit Mutuel-CIC, dirigé par Michel Lucas. Ces deux groupes voient leur note de crédit maintenues à A+.
Par ailleurs, la Caisse des Dépôts (CDC) voit, elle, sa note baisser d'un cran à AA+, tout comme Crédit municipal de Paris (AA) et la Société de Financement Local (AA).
Fitch a justifié sa décision en expliquant que "la dégradation de l'Etat français signifie que la capacité de la France à soutenir les banques françaises a légèrement diminué".
Outre les banque, Fitch a également dégradé des organismes publics et parapublics. La ville de Paris, les régions Rhône-Alpes et Île-de-France sont, comme la France, passées de AAA à AA+.