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Attentats: les commerçants entrevoient le retour des clients

Les commerçants s'attendent à ce que leurs magasins se remplissent de nouveau après le repli dû aux attentats.

Les commerçants s'attendent à ce que leurs magasins se remplissent de nouveau après le repli dû aux attentats. - Herr Olsen - Flickr - CC

Après un indéniable repli de la fréquentation et des ventes consécutif aux attentats du 13 novembre, le retour à la normale devrait débuter ce jeudi.

Les commerçants reprennent espoir ce jeudi. La Confédération qui les représente, la CDF, a constaté "une baisse très importante du chiffre d'affaires" des entreprises de commerce de détail allant "jusqu'à 50%" depuis les attentats. Mais son président Francis Palombi s'est dit "optimiste" pour la suite ce jeudi.

"La baisse du chiffre d'affaires a été très importante que ce soit en province ou à Paris", a observé Francis Palombi interrogé sur RTL, estimant que le repli était compris "entre -8% et -10%" pour les plus petites entreprises et allant "au-delà de 50%" pour d'autres, comme les Galeries Lafayette.

Le président de la CDF s'est déclaré "optimiste sur l'évolution de la tendance", confiant qu'"il n'y aura pas de problème de psychose" car "on se sent protégé avec toutes les mesures prises" par les pouvoirs publics. "On va reprendre le cours des choses parce que la vie doit l'emporter", a-t-il affirmé, demandant aux pouvoirs publics et aux médias "à tout prix de ne pas créer de psychose".

"Les gens veulent revenir à une vie normale"

La CDF représente plus de 100.000 entreprises du commerce de détail alimentaire et non alimentaire, principalement des PME-TPE. Du côté des centres commerciaux, "on observe que c'est petit à petit en train de revenir à la normale", a indiqué jeudi un représentant du géant européen des centres commerciaux Klépierre (gestionnaire des centres Créteil Soleil et Val d'Europe) à l'occasion du salon professionnel de l'immobilier commercial, Mapic, à Cannes.

Lundi, la baisse de fréquentation "n'était plus que de 10%", a-t-il ajouté. "On l'a vu après les attentats de Charlie Hebdo, après un temps de sidération et de recueillement, les gens et nos clients veulent revenir à une vie normale, dans une volonté de faire acte de résistance", conclut ce responsable français.

N.G. avec AFP