Nouveau sursis pour Petroplus: le dépôt des offres de reprise repoussé au 16 avril
Nouveau sursis pour les salariés de Petroplus Petit-Couronne : aucune des 5 offres de reprise soumises au tribunal de commerce de Rouen n'a été retenue, mais les administrateurs judiciaires ont décidé d'accorder un ultime délai aux candidats sur les rangs.
Les repreneurs potentiels ont désormais jusqu'au 16 avril pour retravailler leurs offres, la date préalablement fixée par le tribunal de commerce de Rouen pour la fermeture de la raffinerie.
Pour l'heure, les 5 propositions de rachat soumises mardi ne sont pas rejetées par les administrateurs judiciaires mais sont jugées incomplètes, selon Laurent Patinier, représentant CFDT sur le site de Petit-Couronne.
Mercredi après-midi, Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, a reconnu à son tour que les offres avaient besoin d'« être finalisées ».
Le spectre du plan social plane toujours
Cinq offres de reprise, dont deux « sérieuses », aux dires de Bercy, ont pourtant été déposées mardi.
Les deux offres « sérieuses et financées », selon les propres termes d'Arnaud Montebourg, émanent de l'investisseur suisse Terrae et de l'énergéticien égyptien Arabiyya Lel Istithmaraat.
Toutefois, un porte-parole du groupe égyptien basé au Caire a démenti avoir connaissance d'une offre de reprise ferme de la part d'Arabiyya Lel Istithmaraat.
A condition qu'une offre « crédible » soit retenue par l'administrateur judiciaire, le gouvernement s'est engagé pour sa part à prendre une participation minoritaire au capital du site de Petroplus, pour maximiser les chances de succès.
D'ici là, les 470 salariés du site restent sous la menace d'un plan social : une procédure de consultation en vue d'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) a été ouverte en parallèle.