Autolib’: les élus réclament le reclassement des salariés
L’Autolib’ vit probablement ses dernières heures. Jeudi, le Syndicat Autolib' Vélib' Métropole (SAVM), qui réunit Paris et les communes associées, va demander lors d’une réunion la résiliation anticipée du contrat conclu en 2011 avec le groupe Bolloré. Trois "vœux" vont en outre être proposés aux élus pour permettre la poursuite du service d’autopartage.
L’un des "vœux" concerne le reclassement des salariés d’Autolib’. Les élus estiment que le groupe Bolloré porte "l'entière responsabilité" de ces salariés, et demandent qu'ils soient "reclassés rapidement dans d'autres filiales du groupe, cela dans le respect le plus strict du dialogue social".
Anne Hidalgo cherche un remplaçant
Les élus vont également demander au groupe de "prendre ses responsabilités" vis-à-vis des usagers en les informant de la fin du service et en les remboursant.
Ils devront ensuite "travailler à la mise en place de nouveaux services d'autopartage à l'échelle du Grand Paris, mieux adaptés aux attentes des habitants, plus souples dans leur fonctionnement et plus solides économiquement".
Ces souhaits répondent aux déclarations d'Anne Hidalgo, qui avait affirmé il y a quelques jours que la délégation de service public, statut sur lequel fonctionnait Autolib', "n'est plus à l'ordre du jour". La maire PS de Paris avait réuni à la mi-juin des constructeurs automobiles pour discuter de nouveaux modèles de ce type de service.