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Avec le TGV du futur, la SNCF et Alstom veulent créer 4.000 emplois

Reste à découvrir à quoi ressemblera ce train. Le wagon-bar sera-t-il remplacé par des chariots pour augmenter le nombre de places? Possible.

Reste à découvrir à quoi ressemblera ce train. Le wagon-bar sera-t-il remplacé par des chariots pour augmenter le nombre de places? Possible. - Patrick Herzog - AFP

La SNCF et Alstom ont révélé quelques détails de leur partenariat sur le développement du TGV du futur. Plus économique, plus écologique et plus confortable, ce train qui sera sur les rails en 2022 devrait générer 4.000 emplois.

C’est parti pour le TGV du futur, enfin presque. Ce mercredi, la SNCF et Alstom ont donné un peu plus d’informations sur leur partenariat. Les deux entreprises ont révélé le calendrier du projet et son potentiel en termes de création d’emplois. "Au total, 4.000 emplois seront générés par ce projet dans la filière ferroviaire française" ont annoncé les deux groupes ce 7 septembre.

Cette nouvelle génération de train a conduit à ce partenariat d’innovation, qui reste le premier du genre. Le but est d’améliorer les voyages ferrés pour renforcer leur attrait auprès d’un public attiré par la baisse des prix des voyages aériens et la multiplication des lignes d'autocars.

La SNCF apporte son expérience sur les habitudes et les attentes des clients. Elle "partagera un savoir-faire acquis […] par sa connaissance des marchés de la mobilité". De son côté, Alstom a dévoilé les huit centres d'expertise sur les 12 basés en France qui collaboreront à la conception du nouveau train: Belfort, La Rochelle, Villeurbanne, Ornans, Le Creusot, Tarbes, Petit-Quevilly et Saint-Ouen.

Les motrices seront conçues à Reichshoffen

Précision importante pour le site de Belfort. Comme l’a annoncé Alstom quelques heures plus tard, la production sera transférée à Reichshoffen dans le Bas-Rhin d’ici 2018. Comme l’a précisé le groupe à BFM Business, ce sera donc le site alsacien qui sera chargé de l’ingénierie et de la production des motrices et qui bénéficiera de la création d'emplois.

Ce partenariat se déroulera en trois phases. Les équipes ont jusqu’à la fin 2017 pour définir le projet. Elles auront ensuite quatre années pour concevoir les rames et lancer la production afin de livrer les premières dès la mi-2022.

Reste désormais à découvrir à quoi va rassembler ce TGV. Les concepteurs devront tenir compte des contraintes en matière de service, de développement durable et de rentabilité économique. Le wagon-bar sera-t-il remplacé par un service en chariot pour augmenter le nombre de places? C’est l’une des pistes étudiées.

Pascal Samama