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BFM Awards: le palmarès 2013

Sept Awards ont été remis lors de cette neuvième cérémonie des BFM AWARDS

Sept Awards ont été remis lors de cette neuvième cérémonie des BFM AWARDS - -

La neuvième cérémonie des BFM Awards s'est déroulée lundi 18 novembre. Voici les entreprises et les patrons distingués par un prix en cette année 2013.

La 9ème édition des BFM Awards vient de s'achever ce 18 novembre. A l'image du succès de BFM Business, l'évènement s'est imposé comme une référence. En présence de plus de mille décideurs économiques et dirigeants d’entreprise, ces "trophées de l’économie" ont distingué, à la salle Gaveau, la réussite des entreprises françaises et de leurs patrons qui contribuent chaque jour au dynamisme et à l’attractivité de notre pays.

Sept prix ont été remis. Voici le palmarès :

> L'award du manager BFM

Bernard Arnault, PDG de LVMH

LVHM confirme, année après année, sa place de leader dans le monde du luxe. Montée en gamme de Louis Vuitton, paris lancés sur de petites marques à fort potentiel, comme Loro Piana acquis cet été, LVMH est plus que jamais tourné vers l’avenir.

> L'award de la saga familiale

Revol et la famille Passot

L'entreprise, notamment connu pour ses gobelets en porcelaine froissée, est dirigée depuis plus de deux cents ans par les descendants de son fondateur. La maison Revol, qui a vu le jour en pleine Révolution française (1789), n’a jamais cessé de se réinventer. Dans les années 2000, sous l’impulsion d’Olivier Passot, actuel dirigeant de l’entreprise, Revol change de cap et investit le marché grand public.

> L'award de l'entrepreneur BFM

Jean-Baptiste Rudelle, le co-fondateur et PDG de Criteo

Pour la première fois cette année, ce prix n'a pas été décerné par le jury des signatures de BFM Business mais par le Cercle. C'est la soixantaine de chefs d'entreprises, lauréats des précédentes éditions des BFM Awards, comme Jean-Marc Gaucher, le patron de Repetto primé en 2012. Ils se sont réunis le 10 octobre au Bristol à Paris pour débattre et faire leur choix.

Ils ont finalement élu l’entreprise française Criteo qui, après huit ans d'existence, vient d’entrer au Nasdaq. Cette ETI spécialisée dans le reciblage publicitaire sur Internet réalisera cette année plus de 400 millions d’euros de chiffre d’affaires dont 85 % à l’international. Son PDG et cofondateur Jean-Baptiste Rudelle a su bâtir une entreprise à double culture mariant ingénieurs et experts en marketing et publicité en ligne.

> L'award de la performance à l'export

Mäder et la présidente du directoire, Corinne Molina

Belle histoire de redressement grâce à l’export. Le groupe Mäder est devenu en un peu plus de quinze ans le leader européen indépendant des peintures et des résines à forte valeur ajoutée. Ses peintures sont utilisées notamment pour peindre la fusée Ariane ou des trains à grande vitesse. Implantée en Chine et en Inde, la société emploie 840 salariés. Sur ses 185 millions de chiffre d'affaires de 2012, 135 ont été réalisés à l’export.

> L'award de la révélation

Les objets connectés: Bruno Maissonier, fondateur et PDG d’Aldebaran Robotics et Eric Carreel, fondateur et président de Withings & Sculptéo

La révélation de cette année ne pouvait qu’être les objets connectés et les robots. Certains diront que c’est une mode, mais la plupart pensent que c’est l’un des plus gros gisements de croissance des années à venir: Aldebaran Robotics et son robot Nao, Withings et ses pèse-personnes connectés ou Sculpteo dans l’impression 3D sont autant d’entreprises françaises à la pointe de l’innovation.

> L'award de la performance boursière

Plastic Omnium, et son PDG Laurent Burelle

Pour la deuxième fois en trois ans, BFM BUSINESS a décidé d’attribuer l’award de la performance boursière à Plastic Omnium. Ce trophée récompense la stratégie gagnante d’une entreprise qui a su se rendre indispensable auprès des marques automobiles du monde entier. L’action a progressé de 2.000% en cinq ans.

> L'award de l'association RMC/BFM

Klesia et son président Bernard Devy

L’Association RMC/BFM a été créée à l’initiative d’Alain et Isabelle Weill pour favoriser la prévention et l’information en matière d’action médicale. Son objectif est de généraliser les défibrillateurs dans les lieux publics et les entreprises. Le prix de l’Association RMC/BFM récompense les entreprises et les managers qui se sont investis dans cette cause en installant des défibrillateurs au sein de leurs locaux. Le jury a choisi d’attribuer cette année ce prix au groupe de protection sociale Klesia, dirigé par Bernard Devy. L’engagement de Klesia en faveur de la lutte contre l’arrêt cardiaque s’inscrit dans une logique de prévention inhérente à sa démarche responsable de gestion du risque.

> Deux prix spéciaux

Le designer Philippe Starck

On a tous un peu de Philippe Starck. Ces derniers mois, il est derrière le dernier passe Navigo du métro parisien, la Freebox Révolution ou le dernier casque Zik de Parrot. Que ce soient des montres, des disques durs, des chaises, des lampes, depuis ses débuts Philippe Starck a "designé" plus de 10.000 objets. Dans la plupart des lieux à la mode, on retrouve la patte Starck. C’est le cas en ce moment des concepts Mama Shelter qui se développent un peu partout. On pourrait citer aussi le Royal Monceau à Paris. Derrière cet activisme se cache un engagement chevillé au corps : "que la création, quelle que soit la forme qu’elle prenne, rende la vie meilleure pour le plus grand nombre". Philippe Starck est un homme de combats. Homme de gauche, il dit être à la recherche des moyens de mettre en place une décroissance positive. À 65 ans, toujours entre deux avions, les idées et les projets n’arrêtent pas de fourmiller.

Le chef Alain Ducasse

Alain Ducasse à la tête des cuisines du Meurice à Paris. Pour lui, ce nouveau restaurant qui est une réplique du salon de la Paix du château de Versailles, "c’est tout simplement la plus belle salle de Paris pour déjeuner". Il vient de prendre la suite de Yannick Alléno, qui a rejoint le Cheval Blanc à Courchevel. Pour Alain Ducasse, le challenge est de taille. Le néo-Monégasque va devoir réussir à garder les trois étoiles obtenues au Guide Michelin par son prédécesseur, rue de Rivoli, en 2007. Une occasion en or de compléter sa collection. Alain Ducasse a, en effet, déjà décroché la consécration au Louis XV à Monaco, au Dorchester à Londres ou au Plaza Athénée à Paris, qui vient de fermer pour rénovation. Mais pas question de dupliquer les cartes. "Au Meurice, nous proposons une carte avec une orientation toujours plus végétale", annonce-t-il. À 57 ans, il est à la tête d’un véritable empire. De Las Vegas à Tokyo, il supervise une vingtaine de restaurants et détient en tout dix-huit étoiles. Sans compter un centre de formation et une maison d’édition. Son groupe emploie aujourd’hui 1.400 personnes.

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