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Bolloré veut solder son aventure dans l'autopartage

Autolib' a pris fin le 31 juillet dernier.

Autolib' a pris fin le 31 juillet dernier. - PATRICK KOVARIK / AFP

Selon l'AFP, le groupe français étudie depuis janvier plusieurs pistes pour se séparer de ses activités d'autopartage, à Lyon et Bordeaux, mais également à l'international.

Après avoir perdu le contrat Autolib en région parisienne, il semble que le groupe Bolloré souhaite en finir avec ses activités d'autopartage en France et dans le monde.

Selon des sources concordantes et des documents obtenus par l'AFP, l'entreprise française étudie depuis janvier plusieurs pistes pour se séparer de ces activités notamment opérées à Lyon et Bordeaux mais aussi Turin, Singapour, et Los Angeles.

Une centaine de salariés à Lyon et Bordeaux

Ces activités réunies au sein de la filiale Bluecarsharing sont non rentables pour le groupe breton. Les décisions concernant Lyon et Bordeaux, qui comptent chacun une cinquantaine de salariés, pourraient intervenir dès cet été, a expliqué une source à l'AFP.

Bolloré recherche des partenaires pour une cession "globale ou partielle", et envisage l'arrêt anticipé ou à terme de ses contrats avec les collectivités. "Aucune décision n'est prise" à l'heure actuelle, a néanmoins assuré à l'AFP une source proche du dossier.

Le groupe souhaite se recentrer sur son activité de bus électriques et batteries. D'ailleurs, Bolloré n'a jamais caché que sa filiale d'autopartage avait pour but de servir la stratégie du groupe relative à la production de batteries.

OC avec AFP