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Energie

Bricq croit aux chances de Total pour la concession d'Abou Dhabi

La concession représente 6% de la production mondiale de Total.

La concession représente 6% de la production mondiale de Total. - -

Le groupe pétrolier français gardera-t-il le droit d'exploiter une des concessions pétrolières des Emirats Arabes Unis? Ce lundi 20 janvier, la ministre du commerce extérieur a estimé que les chances de chances de Total sont "bonnes" face à de nouveaux acteurs.

Le gouvernement français reste optimiste pour Total. Le groupe pétrolier espère rester dans les petits papiers d'Abou Dhabi. Il était présent, jusqu'à une période récente, au tour de table de la concession pétrolière de l'Emirat. Or, cette concession vient d'arriver à échéance.

La ministre du commerce extérieur, Nicole Bricq a estimé, ce lundi 20 janvier, que les chances de Total sont "bonnes", alors qu'elle se trouvait à Abou Dhabi pour le Sommet mondial sur les énergies de l'avenir. Le groupe, lui, croise les doigts.

Une concession vieille de 70 ans a expiré, le 10 janvier. Elle pourrait être renouvelée pour 40 ans, mais pour Total, l'enjeu est prépondérant. Le Français y assure 6% de sa production mondiale.

Des rivaux venus de Chine, de Russie et de Norvège

La zone est particulièrement stratégique. Les Emirats arabes unis produisent dans leur ensemble quelque 3 millions de barils de pétrole par jour. Mais ce sont bien à Abu Dhabi que sont concentrés la quasi-totalité des réserves.

C'est surtout l'une des rares zones de production du Golfe Persique dans laquelle les grands groupes peuvent détenir une participation. Total, qui détient 9,5% de cette concession, a, certes, été de nouveau présélectionné pour un éventuel renouvellement, au même titre que d'autres "majors" du secteurs déjà présente.

Sauf que cette fois, Abu Dhabi, qui réserve encore sa réponse sur le nom des futurs actionnaires, a aussi préselectionné des acteurs venus d'autres horizons et qui ont, eux aussi, leurs services. Des Asiatiques, comme le Chinois CNPC, mais également le Russe Rosneft, ou encore le Norvégien Statoil.

Guillaume Paul