Le shadow banking dans le viseur de Bruxelles
Le Shadow Banking est dans le viseur de Bruxelles. La Commission européenne va proposer, ce mercredi 4 septembre, des mesures pour mieux contrôler ce système bancaire parallèle qui échappe jusque-là aux régulateurs.
C'est de là que viendra la prochaine crise, prédisent certains banquiers. La seule certitude est que ces acteurs non bancaires, des hedge funds ou encore des fonds monétaires, échappent à toute régulation.
Pire, ils ont au contraire profité des contraintes imposées aux banques pour leur racheter une partie de leurs actifs. C'est tout le paradoxe des mesures imposées aux banques: les régulateurs n'ont fait que déplacer le risque en dehors de leurs écrans radars.
Un quart du système financier mondial
Résultat: cette finance parallèle pèse aujourd'hui 52.000 milliards d'euros, ce qui représente un quart de l'ensemble du système financier mondial !
Pour Bruxelles, il est urgent d’agir. Plusieurs pistes sont évoquées: imposer plus de transparence, limiter les effets de leviers ou encore exiger davantage de liquidités.
Tout l'enjeu est de ne pas tarir une source de financement devenue incontournable face au système bancaire classique.