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Le CAC40 bien parti pour faire mieux qu'en 2013

Le CAC40 a progressé de 5% en un mois.

Le CAC40 a progressé de 5% en un mois. - -

L'indice phare de la Bourse parisienne subissait une légère correction ce jeudi 16 janvier, après avoir dépassé ses plus hauts de 2013 la veille. Plusieurs facteurs tendent à démontrer que le CAC40 va encore progresser.

Une petite pause après un record. Ce jeudi 16 janvier, le CAC40 accusait un léger repli de 0,22% vers 11h30, au lendemain d'une séance où l'indice a dépassé le plus haut niveau qu'il avait atteint en 2013 (4.320 points). Il avait ainsi clôturé en hausse de 1,35% à 4.332 points.

Jamais le CAC40 n'était monté aussi haut depuis septembre 2008 et le début de la grande crise financière.

Plusieurs facteurs expliquent la bonne performance de mercredi. Tangi Le Liboux, analyste chez Aurel BGC cite parmi eux "la révision à la hausse des prévisions de croissance de la Banque mondiale, de bons chiffres aux Etats-Unis" avec notamment dans ce pays la bonne tenue "des prix à la production, ce qui est rassurant dans un contexte où les banques centrales s'inquiètent de la déflation".

La séance de mercredi 15 janvier avait également été portée par les valeurs bancaires, qui ont progressé des deux côtés de l'Atlantique avec, aux Etats-Unis, les résultats de Bank of America qui ont été meilleurs que prévu.

La "logique de flux"

A plus long terme, le marché surfe sur une tendance haussière, le CAC40 ayant progressé de 5% sur un mois. L'indice semble bien parti pour faire mieux qu'en 2013. Là encore plusieurs raisons l'expliquent.

"Le marché joue l'accélération de la croissance aux Etats-Unis et fait que l'Europe devrait tourner le dos pour de bon à la récession. En ce sens, les indices PMI ou les déclarations du ministre espagnol de l'Economie qui a affirmé que la reprise sera meilleure qu'attendue, appuient cette hypothèse", détaille Tangi Le Liboux.

Outre ces explications macroéconomiques, Tangi Le Liboux souligne l'importance de la "logique des flux". Ainsi la réduction du soutien de la Réserve fédérale (Fed) "incite les investisseurs à sortir des émergents pour revenir vers l'Europe et les Etats-Unis". De plus, l'action de la Fed va entraîner une remontée graduelle des taux obligataires. Or, quand les taux des obligations augmenten, leur prix diminue mécaniquement. Conséquence: "les actions deviennent des actifs plus attractifs", explique l'analyste.

Igor de Maack, gérant chez DNCA Finance a, lui, estimé dans Intégrale Bourse mercredi 15 janvier qu"il y a un risque de bonne surprise sur la zone euro et encore plus sur la France" et évoque "peut-être une nouvelle ère pour les actions françaises".

Julien Marion