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Carmat: le second coeur artificiel a été implanté depuis plus d'un mois

Carmat a implanté son second coeur artificiel sur un humain.

Carmat a implanté son second coeur artificiel sur un humain. - Franck Fife - AFP

La société Carmat a confirmé ce lundi qu'un deuxième patient a reçu un coeur artificiel de sa fabrication. La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a ensuite indiqué que la prothèse a été implantée depuis plus d'un mois. Aucun ne donne d'informations sur l'état de santé du patient.

La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a indiqué ce 8 septembre via un communiqué que le 2e coeur artificiel Carmat a été implanté il y a plus d'un mois, à un patient du CHU de Nantes. 

C'est justement un des critères de succès de l'expérience définis par Carmat, qui indique que "la survie 30 jours après l’implantation et la récupération fonctionnelle des organes vitaux" seront parmi les facteurs de réussite de l'essai.

Un peu plus tôt, la société qui conçoit le cœur artificiel a confirmé avoir procédé à un essai sur un second patient qui avait besoin d'un nouveau cœur. 

Pas d'annonce avant la fin de l'essai

Une information annoncée dans la presse la semaine dernière, mais que l'entreprise s'était gardée de commenter. Plusieurs médias avaient fait état de l'implantation d'un coeur Carmat sur un patient du centre hospitalier universitaire de Nantes. 

Le premier patient implanté, Claude Dany, est décédé en mars 2014, 74 jours après avoir été transplanté avec cette prothèse, bijou de technologie qui imite le fonctionnement d'un cœur humain.

Aucune indication n'a été donnée sur l'état de santé du deuxième patient implanté. Après le décès du premier patient, Carmat avait décidé de communiquer le moins possible sur ses nouveaux essais. Elle rappelle ce lundi que "sauf circonstances particulières, elle ne prévoit pas de communiquer sur les résultats avant la fin de l'essai de faisabilité en cours". 

Cet essai doit comporter en tout quatre patients, rappelle l'entreprise qui en recherche actuellement deux nouveaux pour conclure cette première phase d'essais sur l'homme. Les élus seront des personnes en "insuffisance cardiaque biventriculaire irréversible dont le pronostic vital est engagé à brève échéance". 

N.G.