Casino: «l’endettement reste très fort», rappelle Frank Rosenthal
Le moins que l’on puisse dire c’est que la ligne de conduite de Casino s’inscrit dans la continuité de celle entamée il y a plus d’une année maintenant. A l’époque, il cherchait déjà par tous les moyens à redresser ses finances au travers d’un plan de cession d'actifs non stratégiques à hauteur de 2,5 milliards d'euros. Ce mardi 20 août, le groupe qui a enregistré une perte nette de 232 millions d'euros sur les six premiers mois de l'année a décidé de se délester de 2 milliards d'euros d'actifs supplémentaires.
Une annonce qui, de l’avis de Frank Rosenthal invité ce mardi sur le plateau de 12h, l’heure H, ne se révèle en rien surprenante. « On est dans la continuité. D’abord parce qu’il y avait une première partie de cessions qui avait été annoncée et qui doit se terminer au premier trimestre 2020. Laquelle a été quasiment réalisée. Et comme l’endettement du groupe reste très fort, il y a une deuxième phase qui a été annoncée ce matin qui n’est pas loin d’être équivalente (2 milliards d’euros). A une période, l’endettement maximal du groupe a été de plus de 7 milliards d’euros. L’ambition est de revenir à 1,5 milliards d’euros de dette, ce qui serait un ratio quasi normal », pointe le spécialiste.
Galaxie Casino
Pour rappel, « le groupe Casino c’est aujourd’hui des hypermarchés avec Géant, des supermarchés Casino, sur le discount ou hard discount il s’agit de Leader Price, mais c’est aussi Monoprix, Naturalia, Cdiscount en e-commerce, Franprix sur la proximité », rappelle Frank Rosenthal. Soit un groupe dont l’ampleur dans le secteur de la distribution s’avère colossale.
Reste à savoir quels sont les actifs que le groupe envisage de céder ? A cela, l’expert répond que forcément, Casino s’apprête à vendre ce qui, pour lui, est aujourd’hui le moins rentable…