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Ce que les entreprises peuvent faire pour se prémunir du coronavirus et maintenir leur activité

Invité sur BFM Business, le patron d'International SOS Arnaud Vaissié, explique que pour assurer la pérennité de leurs activités en période d'épidémie, les entreprises ont tout intérêt à séparer leurs équipes.

Face à la propagation du coronavirus, les entreprises doivent s'adapter rapidement. Selon Arnaud Vaissié, le patron d'International SOS (une société de services qui propose des solutions de prévention médicale, d'accès aux soins et de sécurité dans 85 pays), les entreprises, et notamment celles qui sont implantées en Chine, ont très vite "pris conscience" de l'enjeu auquel elles allaient être confrontées.

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De la nécessité d'avoir "un plan"

Invité dans Good Morning Business ce mercredi, Arnaud Vaissié, qui est aussi administrateur du Mouvement des entreprises de taille intermédiaire (Meti), assure qu'en Chine, compte tenu du blocage de la province de Wuhan, "les mesures ont été tellement drastiques que ça a impacté tout le monde. Donc quel est le sujet pour les entreprises? C'est, d'une part, de protéger leurs employés. D'autre part, d'assurer la continuité de leur production et de leur business", explique le patron d'International SOS.

Or, précise-t-il, il s'agit "d'un équilibre très dynamique" qu'il convient de mettre en place. Un équilibre qui se révèle d'autant plus délicat à trouver dans la mesure où "la situation évolue en permanence", souligne-t-il

"Donc pour les entreprises ce qu'il faut, c'est: avoir un plan!", assure le PDG. Selon lui, les grandes entreprises situées en Chine peuvent tout à fait se prémunir en réfléchissant, par exemple, à la manière d'assurer la continuité de leurs fonctions "essentielles" en cas de confinement ou en faisant tourner leurs équipes au cas où un foyer viendrait à se déclarer.

L'exemple singapourien

Pour étayer son propos, Arnaud Vaissié prend l'exemple de Singapour. Sur 150 cas identifiés là-bas, aucun mort n'est à déplorer.

Singapour a très rapidement "imposé à toute les entreprises de diviser leur personnel en deux équipes. Une équipe A, une équipe B", détaille Arnaud Vaissié. "L'équipe A venant un jour sur deux, ou bien une semaine sur deux au choix des entreprises".

Une stratégie qui se révèle visiblement payante et qui permet, conclut le patron d'International SOS, non seulement de "limiter l'épidémie", mais de créer aussi "la capacité de travailler à distance".

JCH