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Energie

Ces milliards de dollars qu’il faudrait dépenser pour sauver la planète

Pour "sauver la planète" il faudrait débourser plusieurs milliers de milliards de dollars selon la Commission mondiale sur le climat (image d'illustration)

Pour "sauver la planète" il faudrait débourser plusieurs milliers de milliards de dollars selon la Commission mondiale sur le climat (image d'illustration) - Ho - NASA - AFP

La Commission mondiale sur le climat a dévoilé le coût exorbitant des investissements nécessaires pour "sauver" la planète du réchauffement climatique.

Plusieurs milliers de milliards de dollars. Ou plus d'un an de PIB mondial. Dans son dernier rapport, la Commission mondiale sur le climat, composée de plusieurs ONG, de dirigeants politiques et d'instituts de recherche, a évalué le coût des investissements nécessaires pour respecter l'accord de Paris sur le climat, conclu à l'issue de la COP21, visant à contenir le réchauffement climatique en-deçà de 2°C d'ici à 2100.

Selon cette commission, dirigée par Felipe Calderon, il faudrait investir 90.000 milliards de dollars sur quinze ans pour y parvenir. "Investir dans des infrastructures durables peut contribuer à résoudre les problèmes les plus pressants à travers le monde" estime l'ancien président mexicain. 

Il ne faut pas plus investir, mais mieux investir

D'après ce rapport, il n’est pas nécessaire d’effectuer des investissements supérieurs à ceux déjà réalisés. Il s’agit plus de réorienter les sommes affectées vers des projets plus compatibles avec la sauvegarde de l’environnement.

"L’une des solutions avancées est de réduire les subventions aux énergies fossiles. C'est indispensable pour relancer la croissance mondiale, pour lutter contre la pauvreté et pour respecter l'accord de Paris" explique Felipe Calderon qui propose également d'autres pistes pour y parvenir.

L'ancien président mexicain estime qu'il "faut se désengager des énergies les plus polluantes comme le charbon, user des prix carbone, de la taxation des émissions de carbone et développer de nouveaux outils financiers, comme, par exemple, les obligations vertes"

Antonin Moriscot Journaliste BFMTV