BFM Business
Vie de bureau

Ces salariés qui ne chôment pas le 1er mai

Parmi les salariés obligés de travailler le lundi 1er mai, les serveurs sont en première ligne.

Parmi les salariés obligés de travailler le lundi 1er mai, les serveurs sont en première ligne. - Miguel Medina

La fête du Travail est le seul jour férié obligatoirement chômé inscrit dans le code du Travail. Pourtant, certains salariés n'ont pas le choix. Ils devront œuvrer comme les autres jours de la semaine. Mais payés, au moins, le double. Tour d'horizon.

Pas de devoir électoral à assumer, pas de jour à réclamer pour s'offrir un pont... Ce lundi 1er mai est le seul jour du mois dont les salariés français peuvent tous compter pour rallonger leur week-end. Enfin presque tous. Certes, sur les 11 jours fériés inscrits dans le code du travail, le 1er mai est le seul qui est obligatoirement chômé. Mais certains salariés feront tout de même exception, les exigences de leurs professions ne leur permettant pas de célébrer la fête du travail en s'abstenant de travailler.

Selon un classement effectué par le site d'emploi Qapa (1), ce sont les serveurs qui seront les plus nombreux à œuvrer lors de la fête du travail. Et avec eux les cuisiniers, qui arrivent en second dans le classement.

Viennent ensuite les manutentionnaires, les infirmiers et les caissiers qui travaillent dans les parcs d'attraction, les cinémas et autres structures de loisirs. En sixième place, figurent les militaires, seuls salariés de France n'ayant pas le droit de se syndiquer.

Les intérimaires et étudiants en renfort

Les employeurs qui en ont besoin font majoritairement appel à leurs équipes en poste pour assurer la continuité de leur activité en ce 1er mai: 33% des salariés qui travailleront ce jour-là sont en CDI ou CDD. 21% seront là de manière ponctuelle sous le statut d'intérimaires. Enfin 17% seront des étudiants qui seront bien contents de pouvoir avoir un substantiel complément de revenus.

Car travailler ce jour-là a un véritable intérêt sur le plan financier: les travailleurs touchent, au minimum, le double du salaire habituel, comme indiqué dans le Code du Travail, alors que pour les autres jours travaillés, c'est la convention collective qui indique si oui ou non le salarié a droit à un bonus.

(1) Analyse et chiffres basé sur plus de 450.000 offres d'emploi, toutes fonctions confondues, déposées par les 135.000 recruteurs qui publient leurs offres d'emploi sur Qapa.fr

C.C.