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Cette pépite de l'industrie française exporte 90% de sa production

Le savoir-faire de Redex consiste à fabriquer et à assembler des machines ou des éléments de machines destinés aux industries travaillant les métaux.

Le savoir-faire de Redex consiste à fabriquer et à assembler des machines ou des éléments de machines destinés aux industries travaillant les métaux. - Redex

Alors que la France a creusé son déficit commercial en 2016, certaines ETI affichent une vraie culture de l'exportation. Dans l'industrie de la mécanique, Redex, avec ses 350 salariés, exporte mondialement jusqu'à 90% de sa production.

Le déficit commercial record de 48 milliards d’euros en 2016 ne doit pas occulter le succès de certaines entreprises de taille moyenne qui ont axé toute leur stratégie sur l'international. C'est le cas de Redex, une ETI de 350 salariés. Cette société enracinée dans le Loiret (45) apporte sa (modeste) contribution à l’export grâce à son activité industrielle tournée vers l’international, où elle réalise de 80 à 90% de son chiffre d’affaires.

L’entreprise a, depuis ses origines en 1949, pour spécialité la mécanique fine et de précision. Sa production, issue pour l'essentiel de deux usines françaises, concerne des pièces et des équipements industriels destinés aux usines travaillant les métaux (métallurgie, sidérurgie,...). Son savoir-faire tient dans la mise au point, au micron près, d'équipements destinés à l’industrie lourde.

Redex allie le "made in Germany" au "made in France"

Redex est reconnue dans le monde entier pour le laminage de fil de cuivre. Elle assure ainsi le bobinage des moteurs électriques des TGV d’Alstom. "Notre savoir-faire industriel se situe très en amont. Nos clients ont en général des usines et des machines comme des laminoirs" explique Bruno Grandjean, le PDG.

Aux commandes de cette ETI depuis 2004, il est le petit-fils du fondateur de Redex. L'entreprise, non cotée, reste familiale. Elle affiche un chiffre d’affaires annuel 50 millions d’euros en 2016. À comparer aux 20 millions d’euros annuels, lorsque Bruno Grandjean en a pris les rênes, il y a 12 ans.

Cette croissance s’explique aussi par une acquisition stratégique réalisée en 2011. Redex a racheté un industriel allemand, Bühler Würz, qui fabrique des laminoirs. Elle a ainsi ajouté la renommée du label "made in Germany" à sa palette pour muscler sa stratégie à l'international.

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Frédéric Bergé