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Ceux qui prennent souvent l'avion peuvent dire merci à ce petit génie

Selon cet inventeur de 17 ans, son système améliore la disponibilité d'air frais de plus de 190 % en cabine.

Selon cet inventeur de 17 ans, son système améliore la disponibilité d'air frais de plus de 190 % en cabine. - Kathy Wolfe-Intel

A 17 ans, ce lycéen canadien a gagné 75.000 dollars pour une invention révolutionnaire. Il a créé un système renforçant la qualité de l'air dans les cabines des avions et réduisant la transmission de maladies entre passagers.

La valeur n'attend pas le nombre des années. Raymong Wang en est la parfaite illustration puisqu'il a remporté à 17 ans le premier prix du plus grand concours de recherche scientifique destiné aux élèves du secondaire dans le monde.

Ce jeune Canadien est sorti du lot parmi 1.700 jeunes scientifiques sélectionnés lors de 422 concours affiliés organisés dans 75 pays, régions et territoires. Il a reçu à Pittsburg (Etats-Unis) le prix d'un montant de 75.000 dollars, pour son nouveau système de prise d'air, qui renforce la qualité de l'air en cabine d’avion et limite la transmission des maladies.

Ce prix lui a été attribué à l'occasion de l'Intel International Science and Engineering Fair, un programme de la Society for Science & the Public. Le système mis au point améliore, selon Intel, parrain du prix, la disponibilité d'air frais de plus de 190% en cabine, et diviserait la concentration d’éléments pathogènes par plus de 55 fois en comparaison des modèles traditionnels.

Une ventilation "personnalisée" qui redirige les flux d'air

Raymond Wang est parti du constat simple que l'amélioration de la qualité de l'air mobilisait peu l'industrie aéronautique. Ce brillant sujet a alors décidé de réaliser une simulation sur ordinateur de la circulation des flux d'air à l'intérieur de la cabine d'un avion.

Il en a ensuite déduit qu'en modifiant légèrement le système de ventilation de l'avion au niveau des ailettes des aérateurs, les flux d'air seront redirigés vers le plancher pour chaque passager. Ses expectorations s'en trouveront "plaquées" au sol au lieu de se diffuser à toute la cabine.

Cette zone de ventilation "individualisée" évite ainsi la propagation aux autres voyageurs des bactéries expirées par la bouche d'un passager contagieux. Outre son intérêt sanitaire évident, cette invention a séduit le jury car elle peut être facilement et économiquement, adaptée sur les avions existants.

Frédéric Bergé