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La charcuterie française en passe d'investir le marché chinois

La France devrait pouvoir rentrer sur le marché chinois

La France devrait pouvoir rentrer sur le marché chinois - -

La France devrait bientôt pouvoir vendre sa charcuterie en Chine, a déclaré le ministre délégué à l'Agroalimentaire, Guillaume Garot, ce 5 décembre. L'Italie ou l'Espagne peuvent déjà le faire.

La charcuterie française va bientôt avoir sa place en Chine. Elle est en passe d'obtenir le précieux agrément sanitaire lui donnant accès au marché chinois, a annoncé, ce jeudi 5 décembre à l'AFP, le ministre délégué à l'Agroalimentaire, Guillaume Garot.

"Je viens de signer, avec le ministère chinois de la Quarantaine (chargé des échanges commerciaux) un protocole, qui est la dernière étape avant l'agrément des entreprises françaises de charcuterie", s'est félicité le ministre joint par téléphone depuis Pékin.

"Il met en valeur les garanties sanitaires que nous pouvons apporter", point crucial dans un pays "très affecté par les crises sanitaires" et notamment le scandale du lait à la mélamine, a ajouté Guillaume Garot.

Dix entreprises françaises devraient obtenir dans un premier temps ce sésame pour le gigantesque marché chinois. Et le feu vert final est attendu pour le premier trimestre 2014.

1,3 milliard de consommateurs

Les attentes de la filière sont énormes, dans ce pays où la France n'a jamais eu le droit d'exporter sa charcuterie, contrairement à ses voisins.

L'Italie par exemple, a obtenu cette autorisation. L’Espagne, elle, a profité d'une faille juridique, en classant sa cochonnaille dans la catégorie "viande fraîche", pour laquelle les restrictions sont moindres.

A la clé, un marché potentiel d'1,3 milliard de consommateurs chinois, très friands de porc.

Diane Lacaze & AFP