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Le climat des affaires dans l'industrie s'est amélioré en mai

L'industrie commence à reprendre des couleurs, selon l'Insee, ce vendredi.

L'industrie commence à reprendre des couleurs, selon l'Insee, ce vendredi. - -

L'enquête mensuelle de conjoncture de l'Insee publiée ce vendredi 24 mai,révèle une amélioration de l'indicateur du climat des affaires. Les carnets de commandes des entreprises commencent à se regarnir.

Enfin une bonne nouvelle pour l'économie française. Selon l'enquête mensuelle de conjoncture réalisée par l'Insee et publiée ce vendredi 24 mai, le climat des affaires dans l’industrie manufacturière, et, par conséquent la conjoncutre, se sont améliorés au mois de mai.

L’indicateur synthétique de ce climat progresse ainsi de quatre points à 92 points, par rapport au mois précédent, même s’il demeure à un niveau inférieur à sa moyenne de longue période, c’est-à-dire 100.

Les entrepreneurs de l’industrie manufacturière jugent que leur activité passée est nettement mieux orientée."Alors que les carnets de commandes étrangers se sont détériorés, les carnets de commandes globaux se sont regarnis", écrit l'Insee.

Les perspectives générales, qui représentent l’opinion des industriels sur l’activité de l’industrie dans son ensemble, sont quasi-stables par rapport au mois précédent. Enfin, les stocks de produits finis sont, eux aussi, quasi-stables, et leur niveau est jugé proche de la normale.

Suffisant pour faire redémarrer l'investissement?

Mais l'embellie de cet indicateur est passagère ou si elle marque une réelle inflexion de la conjoncture. Actuellement les entreprises semblent vouloir freiner leur activité. Une précédente enquête de l'Insee, publiée le 17 mai dernier, montrait ainsi que les chefs d'entreprises s'attendent désormais à une baisse des investissements de 4% pour 2013.

Or l'investissement est l'une des composantes essentielles du PIB, au même titre que la consommation des ménages, actuellement en berne, et la balance commerciale.

La France est entrée, le 15 mai dernier, officiellement en récession, avec un recul du PIB de -0,1% au premier trimestre 2013. Pierre Moscovici avait argué que ce mavais chiffre était dû à l'environnement en zone euro. Il s'attend à une reprise de l'activité pour le second semestre de l'année.

J.M.