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Coca Cola: les grévistes mettent fin au blocage du site des Pennes-Mirabeau

Après 24 jours de blocage, les grévistes de l'usine d'embouteillage ont libéré l'accès du site aux camions

Après 24 jours de blocage, les grévistes de l'usine d'embouteillage ont libéré l'accès du site aux camions - Bertrand Langlois - AFP

Si l'accès au site est désormais ouvert pour les camions, le piquet de grève n'est pas pour autant levé, les grévistes restent mobilisés contre le projet de suppression de postes.

Après 24 jours de blocage, les grévistes de l'usine d'embouteillage Coca Cola des Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône) ont libéré l'accès du site aux camions, dans la soirée de vendredi, en "signe de bonne volonté" avant l'ouverture d'une médiation mardi, a appris l'AFP auprès de la CGT.

"L'accès au site a été libéré après que nous avons obtenu la confirmation de l'ouverture mardi à 09h00 de la médiation demandée par la justice", a indiqué Maxime Picard, secrétaire de l'Union départementale CGT des Bouches-du-Rhône, samedi à l'AFP.

Le piquet de grève n'est pas pour autant levé

Jeudi, le tribunal de grande instance d'Aix-en-Provence, saisi par la direction de Coca Cola European Partners (CCEP) du cas de sept salariés des Pennes-Mirabeau qui bloquaient l'usine, avait appelé à une médiation de la part de la direction régionale du travail. Mais il n'avait pas ordonné la levée du blocage, se bornant à "inviter" les grévistes à lever le piquet de grève "dans les 24 heures", et ce sans fixer d'astreinte.

"La CGT s'était rendue disponible dès vendredi pour négocier, mais la direction de Coca a préféré fuir la négociation en renvoyant la première réunion de médiation à plus tard, mardi", a déclaré Maxime Picard samedi.

Si l'accès au site est désormais ouvert pour les camions, le piquet de grève n'est pas pour autant levé, a précisé Maxime Picard, soulignant que les grévistes restaient mobilisés dans l'attente de l'évolution des négociations.

Le groupe Coca Cola European Partners (CCEP), qui emploie 2.600 personnes dans l'Hexagone, a annoncé début octobre la suppression de 128 emplois dans ses cinq usines françaises, dont 44 dans la seule usine de la banlieue marseillaise, soit plus de 20% des effectifs sur les 217 personnes de ce site.

La redaction