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Vie de bureau

Comment Office Depot veut sauver sa peau…

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L’entreprise de fournitures de bureau peine à retrouver la croissance dans un marché en plein déclin. Son nouveau patron, Guillaume de Feydeau, cherche la bonne solution.

Comment survivre lorsque son activité est peut-être vouée à disparaitre ? C’est l’équation complexe de l’entreprise de fournitures de bureau Office Depot qui tente de se relancer après des années de pertes. Il faut dire que le marché du papier et des stylos est de moins en moins porteur. Son nouveau patron, Guillaume de Feydeau, le sait bien. « En arrivant, j’ai effectivement constaté que l’entreprise perdait de l’argent. Mais elle a également des forces » explique ce dernier sur le plateau de 12H, l’Heure H. « Le personnel, une très belle marque et une dimension européenne » détaille-t-il.

« Notre objectif est de passer de fournituriste de bureau vers un accompagnement de l’environnement de travail des entreprises. Du produit vers la solution » explique Guillaume de Feydeau. Concrètement, les clients n’achèteront pas seulement le produit mais également du conseil : « comment j’aménage mon bureau ? Comment je peux optimiser mon environnement de travail ? Comment je contrôle ma consommation d’impression ? » explique le patron d’Office Depot. Enfin, le recyclage des cartouches d’encre, par exemple, sera aussi un enjeu à venir pour l’entreprise.

Deuxième grand axe : réduire la complexité. « Nous avons entre 15 000 et 20 000 produits stockés. Je pense que l’on peut réduire ces chiffres sans altérer la relation avec les clients. »

Enfin, des améliorations sont en cours sur le retail, comme la refonte du site web. Surtout, c’est le sort des magasins qui reste en suspens, d’autant que Guillaume de Feydeau est un spécialiste du retournement. « J’ai l’habitude de ce genre de situation » reconnait l’ancien patron de la SNCM et de JB Martin. « Il y a une inquiétude légitime des salariés mais mon rôle est d’aligner les intérêts de l’actionnaire, de l’ensemble du management et des salariés. » Et de conclure : « On va redresser tous ensemble cette très belle entreprise. »