Concurrence: Google convainc Bruxelles
Google et Bruxelles vont régler leur problème lié à la concurrence à l'amiable. La Commission européenne a annoncé, ce mercredi 5 février, accepter les engagements du géant américain accusé de mettre en avant ses propres services dans les résultats d'une requête.
La troisième vague de propositions obtenue de la part de Google, après des négociations longues et difficiles, "répond désormais aux préoccupations de la Commission", a déclaré dans le commissaire chargé de la Concurrence, Joaquin Almunia, dans un communiqué ce mercredi. Mais les nouvelles concessions du géant de l'internet n'ont pas été détaillées à l'heure où nous publions.
Google détient plus de 90% du marché de la recherche en Europe, et notamment en France. Le Californien est donc en position dominante, ce qui lui interdit certains couplages de services.
Google en position dominante
Bruxelles met ainsi fin à une enquête de plus de trois ans lancée en novembre 2010 après les après les plaintes d'une dizaine d'entreprises européennes (dont Microsoft et les français Twenga et Ejustice) accusant Google d'abuser de sa position dominante pour favoriser ses propres services à leurs dépens.
Concrètement, si vous tapez "iPod" dans votre barre de recherche, le moteur mettra en avant cinq offres d'ipod en vente sur Google Shooping. Si vous tapez "vol Paris New York", les offres de Google Flights apparaissent. Et si vous tapez "hôtel Londres", surgissent les résultats de Google Hotel Finder. Les résultats de la recherche proprement dits n'arrivent qu'ensuite, plus bas sur la page.