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Covoiturage: avec Waze, Google veut affronter Blablacar et Uber

Waze et Google veulent éviter un conflit à la UberPop. Ainsi, le service ne facture qu’une partie de la consommation de carburant et l’usure du véhicule.

Waze et Google veulent éviter un conflit à la UberPop. Ainsi, le service ne facture qu’une partie de la consommation de carburant et l’usure du véhicule. - Lionel Bonaventure - AFP

Le géant californien démarre les tests d’un service de covoiturage en Israël avec Waze, la startup de cartographie qu’il a acquise en 2013. Son but est de freiner les ambitions internationales d’Uber et de Blablacar.

En attendant la voiture autonome, Google amorce sa stratégie de transport de personnes en Israël. Depuis le 6 juillet, le groupe teste à Tel-Aviv un service de covoiturage basé sur Waze, l’application de cartographie qu’il a acquise en 2013 pour 1 milliard de dollars. 

Sur son blog, Waze indique que le but est de désengorger la circulation, très dense aux heures de pointes entre la ville et ses banlieues, mais également de réaliser des économies de carburant. Pour accéder au service, les conducteurs disposent de RideWith, une appli de réservation.

Ne pas tomber dans le piège d'UberPop

Pour la rémunération, Waze et Google veulent éviter un conflit à la UberPop. Ainsi, le service ne facture qu’une partie de la consommation de carburant et l’usure du véhicule. Les chauffeurs ne sont pas payés pour la course afin de pas transformer le covoiturage en activité rémunérée qui pourrait poser des problèmes de concurrence avec les taxis traditionnels.

Ce modèle se présente comme une alternative à Uber, dont Google est actionnaire via Google Ventures, mais aussi à l’offre de Blablacar qui démarre sa stratégie à l'international. L’an dernier, le français a levé 73 millions d’euros pour son développement international. Actuellement, il est présent dans 19 pays parmi lesquels la Russie, l’Inde, la Turquie et, bien sûr, plusieurs pays d’Europe.

Pascal Samama