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Le créateur d'Angry Birds n'est pas pressé d'entrer en Bourse

Les gros oiseaux rouges et noirs ont permis à Rovio d'atteindre un chiffre d'affaires de 100 millions de dollars en 2011.

Les gros oiseaux rouges et noirs ont permis à Rovio d'atteindre un chiffre d'affaires de 100 millions de dollars en 2011. - -

Dans une interview, le patron de Rovio a indiqué que sa future IPO se tiendra l’an prochain puisqu’il n’y avait aucune urgence à lever de l'argent. Pourtant, le groupe a de grandes ambitions en matière de développement.

L’introduction en Bourse de Rovio, le créateur du jeu Angry Birds, devrait intervenir au plus tôt au second semestre de 2013. Pas avant, a indiqué le directeur financier de Rovio, Mikko Setälä, au journal économique suédois Dagens Industri, puisque la société n’a pas besoin de plus d’argent dans l’immédiat.

Rovio, créée en 2003, ne compte pas vivoter d’ici là. A l’inverse, on pourrait croire que le créateur d'Angry Birds a la folie des grandeurs. Son objectif affiché: atteindre la taille de Disney. Une phrase qui prend toute sa saveur quand on sait qu'il y a encore trois ans, Rovio comptait 12 salariés et n'était pas loin de mettre la clé sous la porte.

Valorisé jusqu'à 9 milliards de dollars

Et puis il y a eu le jeu Angry Birds, qui totalise plus d'un milliard de téléchargements. A défaut d'être Disney, Rovio a déjà son Mickey. Ces gros oiseaux rouges, jaunes et noirs, les stars du jeu, sont en passe de devenir des icônes. L'entreprise l'a bien compris et les décline à toutes les sauces. Peluches, chaussures, bijoux ou encore vêtements pour bébé, le merchandising représente un tiers des revenus de l'entreprise.

Parmi les projets, la société souhaite développer une série de parcs à thème ou encore une chaîne de boutiques physiques. Rovio a aussi sorti il y a quinze jours Amazing Alex, un nouveau jeu, son premier depuis deux ans.

De quoi booster le chiffre d'affaires du groupe -100 millions de dollars l'an dernier- et sa valorisation: certains analystes estiment le groupe entre 6 et 9 milliards de dollars. Soit à peu près autant que son compatriote Nokia.

Anthony Morel et BFMbusiness.com