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Transports

Quand la publicité s'affiche sur les avions

Bostik propose de redécorer entièrement un avion au profit d'une marque

Bostik propose de redécorer entièrement un avion au profit d'une marque - Julien Ouaki - Bostik

La société française Bostik propose de redécorer l'intégralité d'un Boeing au profit d'une marque. Une démarche qui a toutefois un coût important.

Toujours en quête de visibilité, les marques sont constamment à la recherche de nouveaux espaces pour s'afficher. Après les 4x3, les bus, les taxis ou encore les bâches géantes sur les immeubles en construction, les marketeurs viennent d'investir un espace encore vierge de toutes publicité: le ciel.

Avec la carlingue des avions, ils pourraient avoir trouvé un nouveau terrain de jeux. Si l'on connaissait, par exemple, les avions aux couleurs de Tintin, d'Hello Kitty, voir même des Simpsons, jamais en France un appareil n'avait été entièrement redécoré aux couleurs d'une marque commerciale.

C'est désormais chose faite avec Bostik, une société française qui développe des solutions de collage pour l'industrie, la construction et le grand public. Depuis quelques jours, 250 mètres carrés d'un Boeing 737 de la compagnie Transavia servent de support à la nouvelle identité visuelle de la marque.

Un coût important

Une marque qui pourrait connaître une forte hausse de notoriété. Il faut dire que l'appareil effectue quatre vols par jour en direction notamment de Munich, Marrakech, Venise, Barcelone ou encore d'Athènes et de Berlin. Des aéroports qui reçoivent chaque année plusieurs dizaines de millions de personnes.

Mais la démarche a un coût. La fabrication de l'autocollant respecte des normes précises. Constitué de plusieurs petits morceaux (pour des raisons de sécurité), il résiste à des températures extrêmes, notamment au froid. Une fabrication à laquelle s'ajoute également la location du support.

Résultat, le montant déboursé pourrait atteindre celui dépensé à l'occasion de la mi-temps d'un match de l'équipe de France, l'entreprise refusant de communiqué le coût exact. Une somme qui serait néanmoins bienvenue pour un certain nombre de compagnies aériennes, qui pourraient trouver là un filon non négligeable pour arrondir leurs fins de mois.

David Dauba