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Transports

Des commerces vont pouvoir donner leur nom à des stations Vélib'

Le nouveau Vélib' doit être dévoilé ce mercredi.

Le nouveau Vélib' doit être dévoilé ce mercredi. - Smoovengo

Avec l'arrivée des nouveaux Vélib' en janvier 2018, certaines stations pourraient prendre le nom de commerces situés à proximité. Le dispositif devrait permettre de générer des recettes supplémentaires.

Nouveau design, nouvelles bornes et nouveaux noms de stations. Le nouveau Vélib' qui sera présenté officiellement mercredi fait sa révolution. Alors que les stations actuelles sont aujourd'hui numérotées et nommées en fonction de leur localisation (Bourse, Notre-Dame, etc.), certaines pourraient être rebaptisées au nom de commerces situés à proximité.

Selon Les Echos, le Syndicat Autolib' Vélib' Métropole tablerait sur des recettes de 1,5 million d'euros par an grâce au "naming". Cette technique qui consiste à donner le nom d'une marque ou d'une entreprise à une infrastructure est particulièrement répandue pour les enceintes sportives comme le Palais Omnisports Paris-Bercy, rebaptisé AccorHotels Arena en 2015.

Une nouvelle source de recettes

Concernant les stations Vélib', le choix des entreprises serait porté sur le commerce de proximité: magasin, cinéma ou encore restaurant situé près d'une station. On peut donc imaginer des stations Vélib' BHV ou UGC Montparnasse par exemple. 

Le "naming" ne fait toutefois pas l'unanimité. Le groupe communiste au Conseil de Paris s'oppose à cette pratique, tout comme les écologistes. Dans un voeu soumis au Conseil de Paris en juillet 2016, ces derniers s'étaient opposés à ces partenariats pour le futur contrat Vélib'. Le naming des stations Vélib' devrait toutefois être encadré.

"Nous avons été très actifs pour en limiter la portée, il n'y aura pas de logo sur les stations, juste une mention de la marque", précise dans Les Echos David Belliard, élu écologiste au Conseil de Paris. 

Ce parrainage des stations pourrait être une nouvelle source de revenus pour le nouveau Vélib'. Les élus de droite espèrent de leur côté que ces recettes seront utilisées pour réduire les prix des abonnements qui devraient largement augmenter au 1er janvier prochain.

C. B