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Alstom: revivez la journée de négociations à l'Elysée

L'avenir d'Alstom pourrait se jouer dans les prochaines heures.

L'avenir d'Alstom pourrait se jouer dans les prochaines heures. - -

Ce lundi 28 avril pourrait s'avérer déterminant pour l'avenir d'Alstom. François Hollande va recevoir le patron de General Electric, mais aussi celui de Siemens, qui est également intéressé par les activités énergie du groupe français. Toutes les infos en direct.

Alors que la direction d'Alstom s'est donnée jusqu'à mercredi pour décider de l'avenir de sa filiale énergie, l'exécutif s'active pour garder ce fleuron de l'industrie nationale dans l'hexagone. Ce lundi 28 avril, François Hollande recevra ainsi le patron de General Electric Jeffrey Immelt, ainsi que les dirigeants de l'Allemand Siemens (18h). Les deux groupes ont récemment marqué leur intérêt pour Alstom, qui a donc décidé de suspendre la cotation de son titre. Le gouvernement, de son côté, a marqué sa préférence pour l'offre de Siemens et écarté pour l'instant l'idée d'une nationalisation temporaire. Les dernières infos sont à suivre en direct sur BFMBusiness.com.

>> Ce live est maintenant terminé, merci de l'avoir suivi. Retrouvez la synthèse de cette journée en cliquant ici.

19h35 - Joe Kaeser, le patron de Siemens ne fait pas de déclaration. A l'issue de son entretien avec le président de la République, le dirigeant de la société allemande est sorti souriant, sans faire la moindre déclaration.

19h01 - Pour l'agence de notation S&P une éventuelle vente de la branche énergie d'Alstom n'affecterait pas sa note de crédit. Dans un communiqué, l'agence explique ainsi que peu importe que cette cession se fasse au profit de Siemens ou de General Electric "la notation n'est pas affectée.

17h12: " L'Etat a forcement son mot à dire" sur le dossier Alstom, a affirmé François Hollande à l'occasion des son discours à la Maison de la Chimie. Selon François Hollande, "tous ceux qui ont une offre à présenter vont vers l'Etat, pour qu'elle puisse être améliorée dans le sens de l'emploi en France et de la localisation des activités en France. Je n'ai que ce seul critère dans ce dossier: qu'est-ce qui sera favorable à la localisation d'activités en France et à l'emploi en France, et qu'est-ce qui assure l'indépendance énergétique en France."

16h21: Fusions, acquisitions, rachats... Outre Alstom, de nombreuses entreprises françaises attirent les convoitises. BFMTV revient sur plusieurs ces dossiers, avec notamment PSA, Lafarge, ou encore Publicis.

15h26 - Pour le numéro 2 d'Airbus, Alstom et Siemens sont trop concurrents pour s'unir. "Dans l'industrie, avant de se marier, on se fiance et, avant de se fiancer, on concubine", a déclaré Marwan Lahoud, directeur de la stratégie d'Airbus Group. Il a rappelé que le géant européen de l'aéronautique, la défense et l'espace était né en 2000 après 30 ans de coopération entre industriels de différents pays. "On ne peut pas consolider sur la compétition, on ne consolide que sur la coopération", a-t-il estimé.

14h45 - Pour Thierry Lepaon (CGT) l'Etat doit entrer "majoritairement" dans le capital d'Alstom. "Nous pensons que l'Etat français doit prendre ses responsabilités dans cette affaire Alstom, en entrant majoritairement dans le capital de l'entreprise", a plus précisément déclaré le leader de la CGT, qui affirme être opposé à la fois à la solution proposée par General Electric et celle de Siemens.

14h15 - Siemens prendra sa décision après son entretien avec François Hollande. Le groupe a indiqué qu'à l'issue de son entrevue avec le président de la République, il décidera "dès que possible" s'il est opportun pour lui de formuler une offre sur les activités énergie d'Alstom.

13h40 - Alstom au programme du Conseil de surveillance de Siemens mardi. Une réunion extraodinaire se tiendra mardi, afin que le conseil de surveillance de l'Allemand Siemens discute du cas Alstom.

13h35 - Le PDG de GE évoque un "dialogue amical et constructif". Après sa rencontre avec François Hollande, Jeffrey Immelt, le patron de General Electric, a évoqué "un dialogue ouvert, amical et constructif" avec l'Elysée.

"Il était important (...) de discuter de nos projets, de nos succès en matière d'investissement en France et de notre engagement dans le pays sur le long terme", écrit ainsi le dirigeant dans un communiqué. "Nous nous sommes engagés à travailler ensemble", conclut-il.

12h55 - Berlin défend le rapprochement avec Siemens. "Une grande chance et un gros potentiel": le ministère allemande de l'Economie voit d'un bon oeil l'intérêt de Siemens pour les activités énergie d'Alstom, en vue de créer deux "champions européens", l'un dans l'énergie, l'autre dans le ferroviaire.

"Une reprise partielle représente d'importantes opportunités aussi bien pour l'Allemagne que pour la France, que ce soit d'un point de vue industriel ou politique", a plus précisément déclaré un porte-parole du ministère.

10h30 - Fin de la rencontre Hollande-General Electric. Les dirigeants du groupe américain sont repartis sans un mot de l'Elysée, où ils étaient reçus par François Hollande, selon l'envoyé spécial de BFMTV présent sur place.

9h40 - François Hollande recevra les dirigeants de Bouygues en début de soirée. Après le patron de General Electric (9h30) et les dirigeants de Siemens (18 heures), François Hollande recevra ceux de Bouygues à 19h15, premier actionnaire d'Alstom, a fait savoir l'Elysée.

9h30 - Les dirigeants de General Electric arrivent à l'Elysée. Clara Gaymard, la PDG de GE France, et Jeffrey Gimmelt, le patron du groupe, sont arrivés à l'Elysée où ils seront reçus par François Hollande.

9h10 - Copé: "l'Etat se comporte en pompier pyromane". Le président de l'UMP a jugé le dossier Alstom "extrêmement grave". Il y a "un Etat dont on attend qu'il soit stratège et qui se comporte en pompier pyromane", a accusé l'ancien ministre sur Europe 1. "Nous sommes dans la dernière ligne droite, on nous parle de 48 heures" et pourtant "cela fait des mois que ce dossier est connu", a -t-il affirmé.

9 h - Rebsamen veut "que tous les emplois soient sauvegardés". Le ministre du Travail s'est exprimé sur le dossier Alstom, et a souhaité "que l'indépendance énergétique soit maintenue, que les centres de décisions restent en France et (...) que tous les emplois soient sauvegardés". "Les décisions de M. Kron (le PDG d'Alstom) ne peuvent pas se prendre sans l'accord de l'Etat Français", a-t-il également prévenu, sur France Inter.

8h35 - Bayrou: "la France n'a pas de politique industrielle". Invité de BFMTV et RMC, le président du MoDem a estimé que le gouvernement avait "entre les mains une responsabilité très importante ce matin". "Nous n'avons pas de politique industrielle, ce n'est pas en deux jours que devraient se prendre des décisions aussi importantes", a-t-il renchéri, tout en taclant Alstom qui a, selon lui, commis "une succession d'erreurs industrielles".

8h - Montebourg fustige un "manquement à la déontologie nationale" des dirigeants d'Alstom. Invité de RTL, le ministre de l'Economie s'en est pris à Patrick Kron, le PDG d'Alstom, qu'il a accusé d'avoir décidé "en trois jours de vendre un fleuron de l’industrie nationale dans le dos de ses salariés, et du gouvernement."

Tout en reconnaissant que General Electric était "investisseur qui se comporte très bien en France", Arnaud Montebourg a clairement marqué sa préférence pour l'offre de Siemens. Il a également jugé prématurée une nationalisation temporaire d'Alstom.

|||sondage|||1831

Le titre de l'encadré ici

|||L'essentiel

> General Electric et Siemens intéressés par les activités énergie d'Alstom

> François Hollande reçoit les dirigeants des deux groupes

> Le cours de l'action Alstom suspendu jusqu'à mercredi

Yann Duvert et Julien Marion