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Direction de PSA : « Il n’y aura pas de licenciement sec »

Philippe Varin, président du directoire de PSA Peugeot Citroën

Philippe Varin, président du directoire de PSA Peugeot Citroën - -

Premier séisme social pour le gouvernement Ayrault, les 8 000 suppressions d’emploi de PSA Peugeot Citroën ont aussi obligé le groupe à communiquer. « Nous aurons une solution de reclassement pour chaque salarié », promet la direction.

Bien qu’attendue, l’annonce a été reçue comme un choc : PSA Peugeot Citroën va bien supprimer 8 000 emplois en France : 3 000 sur le site d’Aulnay-sous-Bois, qui va fermer, 1 400 à Rennes-La Janais, et le reste dans différents services du groupe automobile. Le constructeur français essaye maintenant d’éteindre l’incendie et s’explique. Philippe Varin, le président du directoire de PSA Peugeot Citroën, était jeudi soir l’invité du journal de 20 heures de TF1. Il a voulu adresser un message aux premières victimes de ce plan : « Je comprends l’émotion des salariés concernés et de leur famille, car ce sont des décisions extrêmement lourdes et douloureuses à prendre, mais il fallait les prendre. Et je voudrais leur dire, d’abord, qu’ils n’ont pas démérités. »

« Le groupe s’engage pour chaque salarié »

Pour l’avenir, le président du directoire a tenu à rassurer : « Le groupe s’engage, pour chaque salarié, à trouver une solution pour leur problème d’emploi. Il n’y aura pas de licenciement sec », a-t-il promis.
PSA Peugeot Citroën prévoit ainsi de reclasser la moitié des 3 000 employés de l’usine d’Aulnay-sous-Bois sur le site de Poissy, dans les Yvelines, et de trouver une solution pour les autres sur le bassin même d’Aulnay, sans plus de précisions.