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Drivy supprime les contacts entre propriétaires et locataires de voiture

Drivy veut équiper les voitures d'un boitier électronique.

Drivy veut équiper les voitures d'un boitier électronique. - Chapendra - Flickr - CC

La start-up française de location de voitures entre particuliers veut simplifier l'expérience client. Tout passera par le smartphone.

Nouvelle étape franchie pour Drivy. La start-up française de location de voitures entre particuliers inaugure à Paris un service de transactions sans contact, espérant ainsi simplifier l'expérience client et augmenter la rotation des véhicules. Une validation sur un smartphone, après acceptation du contrat de location ainsi qu'un état des lieux images à l'appui, et la voiture réservée à l'avance se déverrouille: "on a essayé de tout automatiser", explique à l'AFP Raphaël Korach, chef de projet recherche et développement chez Drivy.

L'innovation supprime l'étape d'une rencontre entre le locataire et le propriétaire pour la remise des clés. Celles-ci seront laissées dans l'habitacle. Il faut que la voiture soit préalablement équipée d'un boîtier électronique installé par des professionnels, précise Rapahël Korach, qui estime que 80% du parc automobile français peut ainsi être adapté pour fonctionner au sein de ce service baptisé "Drivy Open".

Système antivol

Le boîtier est doté d'un système antivol et d'un dispositif de géolocalisation pour rassurer le propriétaire. Drivy, fondé en 2010, voulait depuis longtemps se lancer dans cette technologie, mais ce n'est que tout récemment, avec la pénétration des smartphones et la mise au point de logiciels capables de gérer des services d'autopartage avec souplesse, que sa mise en place est devenue possible, selon Paulin Dementhon, président de la start-up.

Quelque 200 voitures équipées seront disponibles d'ici à fin décembre, et Drivy en vise dix fois plus fin 2016. Cela peut paraître peu par rapport aux quelque 30.000 véhicules proposés par la société en France, mais "l'enjeu est d'augmenter très nettement leur taux d'utilisation", de quoi compenser un loyer mensuel de 29 euros qui sera demandé aux propriétaires, selon Paulin Dementhon.

D. L. avec AFP