Duralex : succes-story à la française
Arnaud Montebourg s’est rendu à l'usine Duralex près d'Orléans cet après-midi, lundi 26 novembre. Le ministre du redressement productif veut saluer l'histoire de la célèbre marque de vaisselle en verre. Le groupe a connu une procédure de liquidation en 2008, et 4 ans plus tard il est à nouveau sur pied.
Qui n'a jamais regardé dans le fond de son verre à la cantine pour voir quel âge il avait? Un peu plus, et nos enfants n'auraient jamais connu cette joie.
La verrerie de La Chapelle Saint Mesmin a été créée en 1927. A l'époque, elle fabriquait des flacons de parfum. Elle est rapidement rachetée par Saint Gobain, qui la transforme en usine de vaisselle. Son verre est réputé particulièrement résistant.
Un franco-britannique a investi plus de 6 millions d'euros
Le fameux verre Gigogne est lancé en 1947. Il devient culte. Mais à la fin des années 70, c'est le début du déclin. Saint Gobain revend Duralex à un groupe italien, qui ne parvient pas à redresser la barre. Il y a 4 ans, c'est la liquidation judiciaire.
Un industriel franco-britannique veut y croire encore. Il décide de racheter la société, investit un peu plus de 6 millions d'euros, relooke ses produits et lance un site Internet. Aujourd'hui, les produits Duralex, toujours 100% made in France, connaissent une croissance à deux chiffres.