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EADS retarde le lancement de son futur A350 XWB

EADS a indiqué un nouveau retard pour le futur long courrier d'Airbus, l'A350 XWB.

EADS a indiqué un nouveau retard pour le futur long courrier d'Airbus, l'A350 XWB. - -

Le groupe d’aéronautique européen a publié des résultats en forte hausse au premier semestre. Mais il a également annoncé que la mise en service de l’A350 XWB est reportée au second semestre 2014.

EADS s’envole en Bourse (+6,2% à la mi-séance), ce vendredi 27 juillet, après la publication de résultats semestriels en forte hausse. Sur les six premiers mois de l’année, le groupe a multiplié par cinq son bénéfice net à 594 millions d’euros. Son chiffre d’affaires tutoie le 25 milliards d’euros, en hausse de 14% sur un an et le groupe a relevé ses perspectives de résultats pour l’ensemble de l’année 2012.

Les marchés font toutefois fi d’une mauvaise nouvelle communiquée par la direction du groupe. Ce dernier a indiqué un nouveau retard sur son futur long-courrier de sa filiale Airbus, l’A350 XWB (la version dotée d'un fuselage extra-large) dont la mise en service est reportée au second semestre 2014.

Ce modèle est l’un des gros chantiers d’Airbus et est censé concurrencer le Dreamliner, le fameux 787 de l'Américain Boeing. Le groupe explique ce retard par le temps nécessaire à la mise en place de l’automatisation du perçage des ailes.

Un carnet de commande qui prévoit la production de 600 à 650 appareils

La production de cet avion fait appel à l'utilisation massive de matériaux composites. Concrètement, il va falloir un peu plus de temps aux équipes de production pour se familiariser avec le montage de l'appareil. D’après Tom Enders, patron d’EADS, le but du jeu est de "prévoir une montée en puissance robuste de la production".

Cette annonce n'est pas vraiment une surprise. Airbus avait déjà prévenu pendant le salon de Farnbourough que le calendrier ne serait pas respecté. Sur les 600 à 650 appareils que comptent son carnet de commande, Airbus compte en livrer 580 cette année. Le groupe européen devrait toutefois se faire ravir son statut de premier avionneur mondial, cette année, par Boeing.

Jean-Baptiste Huet et BFMBusiness.com