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Transports

EasyJet met un peu plus la pression sur Air France et Transavia

EasyJet poursuit son développement en France.

EasyJet poursuit son développement en France. - Iakovos Hatzistavros - AFP

La compagnie low cost britannique poursuit son développement dans l'Hexagone. Elle prévoit d'ouvrir une vingtaine de nouvelles lignes en passant à 20 avions basés en France.

EasyJet a été secoué en 2016, mais cela n'entache en rien sa détermination pour 2017. Lors de la présentation de ses résultats annuels, la compagnie aérienne britannique avait annoncé avoir fait face à une baisse de 28% (495 millions de livres, soit 574 millions d'euros) de son bénéfice avant impôt lors de son exercice comptable du 1er octobre 2015 au 30 septembre 2016. Son chiffre d'affaires s'étant stabilisé à 4,669 milliards de livres (+0,4%). Mais sa directrice générale, Carolyn McCall, avait déclaré s'attendre à une croissance de 9% dont "près de la moitié l'année prochaine sera au Royaume-Uni, avec une croissance significative également en Suisse, France et Italie".

Et d'après La Tribune, cela se traduira notamment par l'ouverture de nouvelles lignes en France. François Bacchetta, le directeur général France d'easyJet, assure au journal que la compagnie low cost va "ouvrir une vingtaine de nouvelles lignes au départ de la France". De quoi augmenter la pression sur Air France, et notamment sur sa filiale Transavia, spécialisée dans les destinations "loisirs".

Pas de nouvelles routes à Orly

On ne connaît ni les destinations ni les aéroports d'origine concernés. Tout cela sera précisé mi-décembre. Seule certitude, ce ne sera pas à Orly. Il n'y a plus de créneaux disponibles. Mais La Tribune précise que la compagnie a déjà tous les atouts en main pour doper son chiffre d'affaires au départ du deuxième aéroport parisien. Elle va passer du terminal sud au terminal ouest, plus prestigieux.

Pour mémoire, la compagnie britannique dispose actuellement de cinq bases en France sur lesquelles 28 avions ont été positionnés: Orly et Roissy-Charles de Gaulle (15 avions en tout), Lyon (7 avions), Nice (3 avions) et Toulouse (3 avions) et emploie 1.000 personnes. Deux nouveaux avions seront ajoutés dès l'été prochain.

D. L.