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Energie

EDF : vers un accord avec un groupe chinois au Royaume-Uni

EDF envisage un changement de partenaire pour la construction des réacteurs EPR au Royaume-Uni

EDF envisage un changement de partenaire pour la construction des réacteurs EPR au Royaume-Uni - -

Le groupe chinois CGNPC pourrait reprendre des parts britanniques dans le projet de construction de centrales nucléaires au Royaume-Uni, actuellement mené par EDF.

Trop cher et trop peu rentable. Centrica, le partenaire d’EDF au Royaume-Uni, souhaite se retirer du projet de centrales nucléaires, mené par l'électricien français. Ce dernier est en passe de conclure un accord avec le Chinois CGNPC pour reprendre les parts de Centrica.

CGNPC reprendrait une option de 20%, voire plus, dans ce projet, qui concerne quatre réacteurs nucléaires de type EPR, au Royaume-Uni. Deux sont actuellement en construction sur le site de Hinkley Point, dans l’ouest de l’Angleterre. Deux autres sont prévus sur le site de Sizewell, à l’est du pays. Au total, ces quatre réacteurs devraient permettre d’alimenter 40% des foyers britanniques en électricité.

CGNPC reprendrait une option de 20%, voire plus, dans ce projet, qui concerne au total quatre réacteurs nucléaires, de type EPR, au Royaume-Uni. Deux sont actuellement en construction sur le site de Hinkley Point, dans l’ouest de l’Angleterre. Deux autres sont prévus sur le site de Sizewell, à l’est du pays. Au total, ces quatre réacteurs devraient permettre d’alimenter 40% des foyers britanniques en électricité.

Trop cher et trop peu rentable. Centrica, le partenaire d’EDF au Royaume-Uni, souhaite se retirer du projet de centrales nucléaires mené par le groupe français. Ce dernier est en passe de conclure un accord le Chinois CGNPC pour reprendre les parts de Centrica.

CGNPC reprendrait une option de 20%, voire plus, dans ce projet, qui concerne au total quatre réacteurs nucléaires, de type EPR, au Royaume-Uni. Deux sont actuellement en construction sur le site de Hinkley Point, dans l’ouest de l’Angleterre. Deux autres sont prévus sur le site de Sizewell, à l’est du pays. Au total, ces quatre réacteurs devraient permettre d’alimenter 40% des foyers britanniques en électricité.

Trop cher et trop peu rentable. Centrica, le partenaire d’EDF au Royaume-Uni, souhaite se retirer du projet de centrales nucléaires mené par le groupe français. Ce dernier est en passe de conclure un accord le Chinois CGNPC pour reprendre les parts de Centrica.

CGNPC reprendrait une option de 20%, voire plus, dans ce projet, qui concerne au total quatre réacteurs nucléaires, de type EPR, au Royaume-Uni. Deux sont actuellement en construction sur le site de Hinkley Point, dans l’ouest de l’Angleterre. Deux autres sont prévus sur le site de Sizewell, à l’est du pays. Au total, ces quatre réacteurs devraient permettre d’alimenter 40% des foyers britanniques en électricité.

Problème de la rentabilité

Ce nouveau partenariat permettrait de lever les doutes pèsant sur le financement du projet. Il ne sera toutefois probablement pas conclu avant qu’un autre accord, entre EDF et le gouvernement britannique, fixe les prix de l’électricité pour les consommateurs.

La centrale d’Hinkley Point souffre déjà de deux ans de retard. Elle aurait dû être mise en service en 2018, mais ne le sera pas avant 2020. Les projets d’EPR en France, à Flamanville, et en Finlande présentent également des retards et des surcoûts conséquents.

Le réacteur de Flamanville, qui était estimé à 3,3 milliards d’euros en 2007, coûtera finalement plus de 8 milliards. Le réacteur finlandais, lui, accuse plus de cinq ans de retard. Selon EDF, ces délais sont essentiellement dus à la complexité de l’EPR et à la prise en compte de nouvelles normes, après l’incident de Fukushima.

La rentabilité des EPR est un long débat, qui divise aussi bien scientifiques qu'économistes. En tout cas, à Taishan, dans le sud de la Chine, où EDF et CGNPC collaborent déjà à la construction d’EPR, pas de retard ni de surcoûts...

Audrey Dufour