En 2016, le baril de pétrole n'a jamais coûté autant
40,20 dollars le baril pour une livraison en avril: le prétrole n’a jamais coûté aussi cher depuis le début de l’année 2016. Ce jeudi à la Bourse de New York spécialisée dans l’énergie et les métaux, le cours du baril de "light sweet crude" a gagné 1,74 dollar, porté par un net affaiblissement du billet vert. A cela s’ajoute un contexte d’optimisme sur une baisse concertée de l'offre entre grands producteurs.
La faiblesse du dollar, qui pâtit de l'attentisme manifesté par la banque centrale américaine quant à la normalisation de sa politique monétaire, profite au marché de l'or noir car les échanges y sont libellés en monnaie américaine et en deviennent donc plus intéressants pour les investisseurs.
Le baril londonien atteint 41,54 dollars
Plus largement, en laissant entendre qu'elle ne se presserait pas pour poursuivre le retrait de son soutien à l'économie, la Fed "a donné le feu vert à des achats sur l'ensemble des marchés de matières premières, y compris le pétrole", a remarqué Tim Evans, de Citi, tout en jugeant cette réaction excessive.
A Londres aussi, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai n’a jamais été aussi élevé depuis le début de l’année. Il a avancé de 1,21 dollar à 41,54 dollars, sur l'Intercontinental Exchange.