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BFM Awards 2014: tout le palmarès

Les BFM Awards se tenaient pour la première fois Salle Pleyel, 1.500 personnes y ont assisté.

Les BFM Awards se tenaient pour la première fois Salle Pleyel, 1.500 personnes y ont assisté. - Nina Godart - BFM Business

Les BFM Awards 2014 se sont tenus lundi 3 novembre. Revivez ici la cérémonie qui récompense les acteurs du monde de l’entreprise, patrons innovants et entreprises dynamiques.

Managers émérites, success stories familiales et entreprises performantes ont été consacrés lors de cette édition 2014 des BFM Awards. Retrouvez ici le récit de cette 10ème cérémonie minute par minute et le nom de tous les lauréats.

Carlos Ghosn et Xavier Niel reçoivent conjointement le Grand Prix BFM de l'édition 2014.
Carlos Ghosn et Xavier Niel reçoivent conjointement le Grand Prix BFM de l'édition 2014. © Renault - Free - Montage BFM Business

21h05: deux Grands prix pour deux grands patrons: Carlos Ghosn, PDG de Renault, reçoit le Grand Prix du Manager et Xavier Niel, fondateur de Free, celui du Créateur. Ils ont reçu leur trophée des mains du Premier ministre Manuel Valls et du ministre de l'Economie Emmanuel Macron.

Depuis 2005, Carlos Ghosn, 60 ans, est devenue une figure du patronat français en succédant à Louis Schweitzer à la tête de Renault. Il tenait déjà les rênes de Nissan, qu'il avait repris en grande difficulté et réussi à redresser de manière spectaculaire pour en faire la marque de voiture la plus rentable au monde. Chez Renault, il est parvenu, grâce aux accords de compétitivité, à rapatrier la production de certains modèles de l'alliance en France.

Xavier Niel, plutôt que poursuivre ses études, a peaufiné sa connaissance des outils de télécommunications. Il fera fortune dans le minitel rose en gérant lui-même les serveurs, avant de co-créer Iliad, la maison-mère de Free, avec le succès que l'on sait. Une réputation qui dépasse les frontières: Le patron de T-Mobile, troisième opérateur américain que Free a tenté d'absorber cet été, s'était déclaré "flatté" que son groupe intéresse "des entrepreneurs très impressionnants". Pas question pour l'homme boulimique d'affaires de vivre de ses rentes, après avoir lancé l'école 42, qui forme gratuitement des développeurs informatiques, il a financé à 90% le plus grand incubateur de start up mondial à la Halle Freyssinet à Paris, capable d'accueillir 1.000 entreprises à partir de 2016, parmi lesquelles, peut-être, les futurs Google, Facebook ou Twitter.

20h45: Pour la troisième fois en quatre ans, BFM BUSINESS a attribué l’Award de la performance boursière à Plastic Omnium et son PDG, Laurent Burelle. Ce trophée récompense la stratégie gagnante d’une entreprise qui a su se rendre indispensable auprès des marques automobiles du monde entier. L’action a progressé de plus de 700% en cinq ans.

La taille de l'entreprise a doublé depuis la crise, et elle est passé entre 2007 et 2013 de la 78e à la 37e place dans le Top 100 des équipementiers automobiles mondiaux. Cette année, les ventes du spécialiste des éléments de carosserie et des système de carburants, qui a notamment pour clients Volkswagen, Toyota, Citroën, Smart et Jaguar, devraient largement dépasser les 5 milliards d'euros.

20h42: Teddy Riner, le champion de judo, reçoit le prix spécial de BFM pour sa carrière, son mental de champion, sa volonté de marquer l'histoire et de clore sa carrière sur un palmarès que nul ne pourra égaler.

20h37: l'Award de la révélation revient à Frédéric Mazzella, président fondateur de BlaBlaCar, qui a su trouver un modèle économique pour le covoiturage. 10 millions de membres dans 12 pays européens, 2 millions de passagers transportés chaque mois, une levée de fonds record de 100 millions de dollars et une nouvelle application mobile: Blablacar est passé, en 2014, à la vitesse supérieure. Le groupe veut devenir numéro 1 mondial du covoiturage et s'implanter partout où il y a des routes et des smartphones. Sans ces ambitions internationales, la plateforme de covoiturage serait déjà rentable. Frédéric Mazella, qui a réalisé 10 millions d’euros de chiffre d’affaires l’an passé, dit réinvestir chaque euro gagné.

20h23: Bruno Cercley, PDG de Rossignol, reçoit l'Award de la performance à l’export. L’histoire de Rossignol est celle d’un retournement industriel. Proche de la faillite en 2008, la marque de ski mythique a été sauvée par Bruno Cercley, qui lui a redonné sa place de leader mondial en misant sur le "made in France" et l’innovation. Malgré les 300 millions d'euros de dettes laissées par l’ancien propriétaire Quicksilver, il accepte de reprendre l’entreprise, remet tout à plat, réduit les volumes, supprime 30% de ses effectifs et décide d’investir en Europe. 100.000 paires de skis jusqu’alors produites à Taïwan sont rapatriées en Haute-Savoie. Avec 15 à 20 % d’économies selon les produits, il prouve qu'il est plus avantageux de fabriquer en France qu'en Asie.

20h16: L'Oréal, Clarins, Total, Danone, Free "qui part à la conquête des Etats-Unis", Renault "sont des marques qui dessinent le visage de la France à l'international", se félicite le Premier ministre Manuel Valls, qui dénonce par ailleurs le french bashing et le pessimisme. "Il y a de quoi regarder l'avenir avec sérénité en vous regardant", lance-t-il au public d'entrepreneurs des BFM Awards ! En conclusion: "merci à vous et vive l'entreprise".

20h04: Carmat reçoit le prix de l’association RMC/BFM, créée par Alain et Isabelle Weill pour généraliser les défibrillateurs dans les lieux publics et les entreprises. Cette récompense distingue des individus ou entreprises qui, par leur action, aide à prévenir et informer en matière d’action médicale. Qui mieux que Carmat, qui a développé un cœur artificiel aujourd'hui testé sur des hommes victimes d'insuffisance, méritait de gagner ce prix ?

Il lui aura fallu 20 ans pour développer ce bijou de technologie d'à peine un kilo. Equipé de deux moteurs miniatures qui font tourner la prothèse, de capteurs et d'un système de valves, il imite quasi parfaitement le fonctionnement de cet organe vital pendant 5 ans, soit 230 millions de battements de cœur.

19h57: l'Award de la saga familiale revient à la famille Courtin-Clarins, qui dirige le groupe Clarins, le leader européen du soin, un des derniers groupes indépendants et familiaux de la beauté, fondée en 1954 par Jacques Courtin-Clarins.

Le petit institut de beauté de la rue Tronchet est devenu un empire dirigé par les fils du fondateur, Christian et Olivier Clarins, de plus de 8.800 collaborateurs, avec les marques Thierry Mugler et MyBlend et les licences de Thierry Mugler et Swarovski.

La troisième génération est à l'oeuvre depuis 2010, date à laquelle Virginie, Claire, Jenna et Prisca Courtin-Clarins, les filles de Christian et Olivier, sont entrées au conseil de surveillance du groupe. Elles auront pour mission, à terme, de garantir les valeurs de la marque: l'indépendance et la vision à long terme, raison pour laquelle Clarins est sorti de la Bourse en 2008, pas d’égéries célèbres, mais la mise en avant de la diversité des femme, et l'accent mis sur l'innovation et le "made in France". La marque a tous ses laboratoires de R&D en France mais vend à 87% à l'étranger.

19h44: John Persanda, président fondateur de Sphère, reçoit l'Award de l’entrepreneur. L’innovation a toujours fait partie de l’ADN de Sphère, le leader européen des emballages ménagers et inventeur du "Coulissac" dans les 80'. Une inventivité que lui permet de continuer à produire à 70% en France et le reste en Europe. Dans l’Hexagone, il emploie 700 personnes réparties sur 7 sites de production. L'entreprise, qui réalise 360 millions d’euros de chiffre d’affaires, dispose d’un trésor de 200 brevets. La preuve que partir en Asie, n’est donc pas une fatalité, à condition d’innover encore et encore.

19h38: Jean Tirole, prix Nobel d’économie 2014, reçoit le prix spécial de BFM. Le troisième français de l'histoire à obtenir la prestigieuse récompense scientifique assure que son seul mérite est de s'être trouvé "au bon moment avec les bonnes personnes". Le Comité Nobel, lui, a salué "l'un des économistes les plus influents de notre époque", qui a "éclairci la manière de comprendre et de réglementer les industries avec quelques entreprises importantes".

Le jury a annoncé l'avoir récompensé pour "son analyse de la puissance du marché et de la régulation". Jean Tirole, 61 ans, aujourd'hui directeur de l’École d'économie de Toulouse, a contribué à définir la théorie des incitations: il s'est intéressé à la manière d'envoyer les bons signaux aux entreprises, notamment en matière de réglementation, afin de les pousser à produire plus et à entretenir une concurrence saine sans causer de tort aux consommateurs.

Le nouveau trophée des BFM Awards, designé par Ora Ito
Le nouveau trophée des BFM Awards, designé par Ora Ito © Ora Ito

19h39: Jacques-Emmanuel Saulnier, directeur de la communication de Total, rend hommage à Christophe de Margerie, qui nous a brutalement quitté en octobre 2014

19h31: La cérémonie commence, c'est parti pour une heure et demie de direct pour rendre hommage aux entreprises et aux entrepreneurs qui ont marqué l'année 2014.

18h15: le direct Salle Pleyel commencera dans trois quarts d'heure, avec Fabrice Lundy qui interrogera à la volée quelques uns des prestigieux invités des BFM Awards 2014: le Premier ministre Manuel Valls, Emmanuel Macron, ministre de l'Economie, le patron de Free Xavier Niel, le président du Medef Pierre Gattaz, et bien d'autres sont attendus.

16h23 : en régie, on est déjà très concentré, dans les conditions du direct à H-3 avant le début de la cérémonie
16h23 : en régie, on est déjà très concentré, dans les conditions du direct à H-3 avant le début de la cérémonie © Nina Godart – BFM Business
15h48 : les répétitions en situation commencent salle Pleyel. Les chefs d’orchestre Stéphane Soumier et Nicolas Doze se familiarisent avec la scène.
15h48 : les répétitions en situation commencent salle Pleyel. Les chefs d’orchestre Stéphane Soumier et Nicolas Doze se familiarisent avec la scène. © Nina Godart – BFM Business
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