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En lançant son whisky, David Beckham veut étendre son empire

David Beckham a depuis longtemps capitalisé sur son image.

David Beckham a depuis longtemps capitalisé sur son image. - Jamie Mc Carthy - AFP

En lançant sa propre marque de whisky, l’ex-footballeur renforce un peu plus son statut d’homme d’affaires. Focus sur la "galaxie Beckham".

La "marque" Beckham a encore de beaux jours devant elle. Après de nombreux contrats de publicité et partenariats en tous genres, l’ancienne star du ballon rond a en effet décidé d’utiliser son image à des fins plus personnelles depuis sa retraite sportive. 

Resté proche des terrains avec l’achat d’une franchise de MLS, le championnat de football nord-américain, David Beckham a également développé sa gamme de parfums Beckham Flagrances. Cette fois, l’ancienne idole de Manchester United et du Real Madrid a choisi de se lancer dans un autre domaine cher à la gente masculine: le whisky. Le "Haig club", son propre scotch, a ainsi été présenté le week-end dernier.

Une présentation soignée

Confectionné avec l’aide de l’entreprise Diageo (Johnny Walker, J&B, Baileys), fabriqué dans l’une des plus vieilles distilleries écossaises, le whisky du "Spice boy" est déjà commercialisé au Royaume-Uni. Avant de s’attaquer à l’Asie, région où Beckham fait figure de légende vivante. A l’instar de son impeccable coupe de cheveux, la présentation du Haig club a été particulièrement soignée, avec un flacon bleu qui ne doit rien au hasard. La tradition des maîtres distillateurs veut en effet que le whisky soit dégusté dans un verre de cette couleur, afin de se concentrer uniquement sur le goût et l’arôme. Prix de vente: 60 euros pour une bouteille de 70cl.

Multiplication des contrats de publicité

Car l’image de David Beckham ne se vend pas à n’importe quel prix. La star, qui n’a pas attendu sa retraite sportive pour l’utiliser à des fins commerciales, a multiplié les contrats sans jamais décevoir ses employeurs. D’Emporio Armani à H&M, de Samsung à Adidas en passant par Coty, l’ancien joueur produit le même effet que dans les clubs par lesquels il est passé, à savoir la multiplication des ventes.

Une image de valeur sûre qui permet à la société Footwork productions, qui gère la "licence Beckham" d’afficher un chiffre d’affaires de près de 20 millions d’euros sur l’exercice 2013-2014. Sa fortune personnelle, elle, est estimée à plus de 200 millions d’euros. De quoi déboucher une bonne bouteille de scotch.

Yann Duvert