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Energie

Royal promet 10.000 emplois dans l'éolien en mer

Après les 100.000 emplois promis dans les énergies renouvelables, Ségolène Royal précise que l'éolien en mer en génèrera 10.000.

Après les 100.000 emplois promis dans les énergies renouvelables, Ségolène Royal précise que l'éolien en mer en génèrera 10.000. - -

La ministre du développement durable a annoncé ce 7 mai que GDF Suez et Areva avaient gagné l'appel d'offres sur l'éolien offshore. Elle promet 10.000 emplois dans cette "filière d'avenir".

La ministre de l'Energie et de l'Environnement, Ségolène Royal, a annoncé ce mercredi 7 mai le nom du gagnant du second appel d'offres français pour installer des éoliennes en mer. Sans surprise, c'est le consortium fondé par GDF Suez et Areva qui l'a emporté.

Elle en a profité pour promettre que 10.000 emplois seraient créés dans cette filière, sans préciser dans quel délai. Fin-avril, elle avait déjà indiqué 100.000 nouveaux emplois grâce à la transition énergétique sous trois ans.

Les énergies marines "constituent une chance unique pour la France de développer de l'emploi avec un fort ancrage territorial", a-t-elle affirmé lors d'une conférence de presse cet après-midi. "J'ai la volonté de faire de la France le chef de file en Europe dans le domaine des énergies marines renouvelables", a-t-elle ajouté, estimant que le pays "en a les moyens, la capacité, les compétences".

C'était le deuxième appel d'offres dans l'éolien offshore formulé par l'Etat français. En jeu: deux champs, à Yeu-Noirmoutier (Vendée) et au Tréport (Seine-Maritime), pour un volume total de 1.000 mégawatts (la puissance d'un réacteur nucléaire), à raison de 500 MW par champs. Ségolène Royal précise par ailleurs qu'elle entend "disposer d'une capacité de production électrique en mer de 6000 MW en 2020".

EDF et Alstom perdants

GDF Suez, en partenariat avec le portugais EDP Renewables et le français Neoen Marine, avait annoncé proposer une nouvelle turbine de 8 MW développée par Areva.

Ils étaient opposés dans cette course à un autre consortium, piloté par EDF et Alstom. Mais le gazier historique et le leader du nucléaire étaient donnés gagnants depuis que la Commission de régulation de l'énergie (CRE) avait formulé son avis consultatif en leur faveur.

EDF et Alstom sont déjà très présents sur le segment de l'éolien offshore puisque ce consortium avait été le grand vainqueur du premier appel d'offres, en remportant trois sites sur quatre. Le quatrième avait été attribué à l'Espagnol Iberdrola.

Le but de ces installations est de faire atteindre la maturité à ces technologies, en les rendant plus compétitives. Aujourd'hui, une éolienne offshore coûte environ ou 30 à 50% plus cher qu’une éolienne terrestre. Mais comme les vents sont plus constants en mer que sur terre, elle peut produire jusqu’à deux fois plus d’électricité qu’une éolienne terrestre.

[Infographie] La carte des parcs éoliens en mer à venir à la suite du 1er et 2ème appel d'offres #ddirect pic.twitter.com/BwhnKkaCpN
— Ministère du DD (@Ministere_DD) 7 Mai 2014
N.G.