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Essilor et Luxottica retardent leur fusion

Le géant mondial des verres correcteurs Essilor et le lunettier italien Luxottica ont reporté la finalisation de leur fusion à la fin juillet 2018.

Le géant mondial des verres correcteurs Essilor et le lunettier italien Luxottica ont reporté la finalisation de leur fusion à la fin juillet 2018. - Guiseppe Cacace-AFP

Le géant mondial des verres correcteurs Essilor et le lunettier italien Luxottica ont reporté la conclusion de leur fusion à la fin juillet 2018, dans l'attente de l'approbation des autorités chinoises en charge de la concurrence.

C'est un léger contretemps que va subir le processus de fusion entre Essilor et Luxottica. Les deux sociétés ont révélé l'extension au 31 juillet 2018 du terme de l'accord de rapprochement qui devait initialement s'achever fin juin. Les entreprises attendent encore l'approbation de l'autorité de la concurrence chinoise, "condition suspensive à la finalisation du rapprochement." Les deux groupes industriels ont par ailleurs obtenu tous les autres feux verts, parmi lesquels celui des autorités européennes et américaines le 1er mars.

Le géant mondial des verres correcteurs Essilor et le lunettier italien Luxottica, qui misaient sur une procédure rapide, avaient déjà annoncé une première assemblée générale le 25 juillet 2018, qui est logiquement elle aussi reportée, sans nouvelle date précisée dans l'immédiat.

La première assemblée générale du groupe fusionné est décalée

Cette assemblée générale sera "à nouveau convoquée par le Conseil d'administration d'EssilorLuxottica à une date ultérieure, communiquée dans les meilleurs délais", ont expliqué les sociétés.

La fusion des deux entreprises, présentée en janvier 2017, doit donner naissance au numéro un mondial intégré de l'optique, combinant verres et montures.

EssilorLuxottica sera une société de droit français, avec un siège social installé près de Paris. Le nouvel ensemble, devant être coté sur Euronext Paris, représentera un chiffre d'affaires annuel de quelque 16 milliards d'euros, pour une valorisation boursière d'environ 50 milliards.

F.B avec AFP