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Europcar sauve sa peau avec un plan de financement de plus de 300 millions d'euros

Europcar révise en baisse ses prévisions 2019

Europcar révise en baisse ses prévisions 2019 - Kenzo TRIBOUILLARD / AFP

"Ces nouvelles lignes de financement nous permettront de sécuriser nos activités et de les reprendre progressivement lorsque les économies locales redémarreront et commenceront à se redresser" indique le groupe.

Le loueur de véhicules Europcar Mobility Group, dont l'activité a chuté avec les mesures de confinement, a annoncé dimanche avoir finalisé un plan de financement de plus de 300 millions d'euros, dont un prêt de 220 millions d'euros garanti à 90% par l'Etat français.

Ce plan est destiné à la fois à sécuriser ses liquidités pour faire face à la crise sanitaire, et "à répondre aux besoins anticipés de financement de sa flotte et aux besoins du groupe pour un redémarrage rapide de ses activités", indique la société dans un communiqué.

"Ces nouvelles lignes de financement nous permettront de sécuriser nos activités et de les reprendre progressivement lorsque les économies locales redémarreront et commenceront à se redresser", a indiqué Caroline Parot, présidente du directoire d'Europcar Mobility Group, citée dans le communiqué.

Pas de dividendes

Europcar, qui opère dans plus de 140 pays et compte plus de 12.000 employés, avait fait état le 23 mars d'une chute de son activité due à la pandémie de Covid-19, annonçant alors la mise en oeuvre d'"un plan extraordinaire de réduction des coûts et de préservation [des] liquidités".

Dans le détail, le financement comprend un emprunt de 220 millions d'euros, signé avec des banques françaises et internationales comme BNP Paribas ou Deutsche Bank. Cet emprunt, qui bénéficie d'une garantie de l'Etat français à 90% via Bpifrance, a notamment comme condition qu'aucun dividende ne soit versé en 2020 et 2021.

Viennent s'y ajouter de nouvelles lignes de financement pour plus de 67 millions d'euros auprès de banques espagnoles pour les filiales ibériques du groupe, ainsi qu'une tranche supplémentaire de 20 millions d'euros mise en place par des banques françaises.

Le groupe dit par ailleurs rester en négociation dans d'autres pays dans lesquels il opère, en vue d'éventuels prêts avec garantie d’État.

TL avec l'AFP